Performance magique de Noël : 1984, quand Bernard King s’offrait 60 points face aux Nets !

Le 24 déc. 2015 à 16:10 par Bastien Fontanieu

Ce 25 décembre nous permet de revenir sur les plus gros cartons de ces dernières années devant le sapin, ces clients quatre étoiles qui ont su hausser leur niveau de jeu après la dinde pour s’offrir une belle place dans l’histoire. Du genre ? Bernard King !

Comment ça, vous n’avez toujours pas regardé la TBNL sur Bernard ? Voilà un autre cadeau de Noël qui devrait vous plaire, en plus de ce petit flashback sur une performance pas comme les autres. Une performance historique, exceptionnelle, inimaginable, incroyable, les mots manquent afin de qualifier ces 60 points scorés face aux Nets en cette nuit de Noël de 1984, quelques jours avant la naissance d’un certain… LeBron, du côté d’Akron. Comme pour T-Mac qui était lui aussi particulièrement généreux le 25 décembre, Bernard était un scoreur-né, capable de dominer son adversaire tous les soirs : un bagage offensif hallucinant pour l’époque, que ce soit en pénétration comme à mi-distance, avec cette élévation exemplaire sur son jumper, rendant ses finitions trop compliquées à défendre. Larry Bird le dira lui-même d’ailleurs, que personne ne finissait les contre-attaques comme le King, alors que la moustache de Boston avait pas mal d’idées sur attaque non-placée. Cette année-là (han-han han-han), personne ne saura vraiment comment mettre un coup d’extincteur sur l’ailier des Knicks, terminant la campagne 84-85 en étant meilleur scoreur avec une moyenne particulièrement divine : 32,9 points à 53% au tir…

Mais ce soir-là, face aux Nets ? Si son équipe avait réussi à l’emporter, on parlerait probablement d’une des plus grandes performances de toute l’histoire. Rien que statistiquement parlant, comment dire… 40 points à la mi-temps, 60 au total, 19 sur 30 au tir et 22 sur 26 aux lancers… Quand on vous parle du terme ‘indéfendable’, le King de 84 vient assez rapidement en tête. Malheureusement à l’époque, le phénomène est bien trop esseulé dans la Big Apple, devant compter sur les exploits de Pat Cummings et Darrell Walker pour envisager une victoire au soleil. Les Knicks et Nets ont peut-être un bilan similaire (12 victoires sur une trentaine de rencontres), mais le sentiment de solitude règne chez le numéro 30, qui s’explosera la jambe l’année suivante. Mais avant cela, ce match référence, cette pépite intouchable, qui deviendra le record à battre le soir de Noël : verra-t-on un autre joueur scorer autant un 25 décembre ? Si les records sont justement faits pour être battus, on peut émettre quelques doutes sur celui-ci car Bernard était si seul et si possédé qu’il se devait de marquer l’histoire de son empreinte. Aujourd’hui, certains parlent encore de ce match comme du plus gros carton diffusé en antenne nationale : on attend sagement Kevin Durant face aux Bulls et Steph Curry à la maison, même si les deux combinés pourraient déjà scorer moins de… 60 points.

Il y a des joueurs qu’on oublie souvent dans l’histoire, mais des performances qu’on ne peut zapper. Concernant Noël ? Personne ne s’est rapproché de la cheville de Bernard King, son explosion du 25 décembre 1984 restant la référence de base pour tout enfant qui se respecte. Il est probablement pas né, le coquin qui ira le chercher ce record…

Source image : SportsIllustrated


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