Brandon Jennings toujours derrière Steve Blake dans la hiérarchie des Pistons : au shifumi ou au basket ?

Le 22 déc. 2015 à 09:08 par David Carroz

Le chemin du retour sur les parquets de NBA touche à sa fin pour Brandon Jennings après sa grave blessure au tendon d’Achille de janvier dernier. Mais les obstacles à franchir sont toujours nombreux mine de rien, surtout si on écoute Stan Van Gundy.

Je ne pense pas qu’à cet instant, je le fasse jouer devant Steve (Blake) – Stan Van Gundy.

Bim. En quelques mots, le coach moustachu – le bon, pas Mike D’Antoni – rappelle au meneur qui est le boss et qu’une phase de reprise, ça peut durer. Parce que bon, quand on jette un oeil aux chiffres de Steve Blake de saison, il faut se retenir pour ne pas vomir. 4,3 points à 37,5% et 32,8% du parking, accompagnés de 3,1 passes en 16,1 minutes, on est loin d’un meneur d’élite, sauf pour un second unit. Si les Pistons ont un banc aussi moisi qui prend l’eau tous les soirs, on tient peut-être bien une des causes de cette faillite, même si on ne veut pas accabler le papy du roster et lui faire porter l’entière responsabilité de la médiocrité des remplaçants de Motor City.

Comme quoi, Brandon Jennings a beau afficher un état d’esprit irréprochable depuis sa blessure, il en faudra plus pour pouvoir gratter des minutes. Plus que briller en D-League, notamment. Mais on ose espérer tout de même que si Stan Van Gundy lui préfère encore Steve Blake, c’est parce que l’ancien des Bucks n’est pas encore suffisamment en forme. Parce même sur une jambe, on aurait plus confiance en lui qu’en l’ex des Blazers qui commence à être cramé. Une indication à ce sujet : lorsque Reggie Jackson est sur le parquet, les Pistons ont une efficacité offensive de 110 points pour 100 possessions, défensive de 104 points pour 100 possessions et donc un différentiel de +6. Sans lui ? 92,3 pions, 102 pions et donc  -9,7 d’écart. Autant dire qu’il n’y a pas photo.

Reste à savoir si Spencer Dinwiddie est lui aussi toujours devant Brandon Jennings dans l’esprit de Van Gundy, mais surtout combien de temps le coach va attendre – pour de bonnes raisons afin que son joueur puisse réellement contribuer – avant de l’utiliser pour dynamiser un banc de touche moribond. Le plus vite sera le mieux, pour qu’il puisse apporter son étincelle.

Source : NBC Sports

Source image :USA Today