Chris Bosh adore les Blazers : 29 points dont 11 dans le dernier quart, Miami règle en CB !
Le 21 déc. 2015 à 08:01 par Bastien Fontanieu
Une première mi-temps dégueulasse du Heat devait bien être rattrapée d’une manière ou d’une autre, notamment en défense comme si souvent depuis le début de saison. En attaque cependant, un homme était bouillant ce dimanche : Chris Bosh, tout le monde sur ses épaules.
Le géant le mentionnait d’ailleurs, en sortie de match et aux micros de Fox Sports. Il faut que son équipe arrête de traîner les pieds en début de rencontre pour ensuite se prendre un speech d’Udonis Haslem ou du staff d’Erik Spoelstra à la pause, lançant la machine et donc un run quasi-inévitable dans la gueule de l’adversaire. Une mauvaise habitude qui pourrait coûter des matchs cruciaux par la suite, même si celui d’hier soir a été notamment sauvé par Bosh, automatique en début de dernier quart et faisant passer ses défenseurs pour des plots. Avec tout le respect qu’on a pour Ed Davis et Meyers Leonard, c’était plus ou moins un practice pour CB ce dimanche, ce dernier variant à merveille entre les tirs à mi-distance, les pénétrations avec la faute ou les tirs du parking : 11 des 13 points du Heat pour entamer la dernière période, 29 points au total à 11/19 au tir, Chris était chaud-patate et a donc permis au trio Wade-Green-Whiteside de régler l’addition par carte en fin de match, reprenant le boulot de l’ailier-fort pour enfoncer la tête des Blazers dans leur propre cavité-sud. Une victoire acquise dans le dernier quart donc (34-23), en resserrant clairement les verrous en seconde période, après avoir encaissé un intolérable total de 62 points en première.
Le point mentionné par Bosh est intéressant car il fait référence à un classique que le Heat nous réserve depuis le début de saison. Nettement meilleur dans un scénario de type comeback plutôt que celui de leader écrasant tout sur son passage dès la première minute, l’armée de Dwyane Wade la joue sentimentale et aime se mettre la pression en rentrant au vestiaire. Bien évidemment, quand on possède autant de talent qu’à South Beach, on peut se permettre ce genre de luxe. Mais le vétéran a raison, dans le sens où il ne faut pas installer cette habitude trop longtemps dans les rangs de la région, car Miami n’a pas prévu de participer uniquement au premier tour des Playoffs cette saison. Les Cavs et Bulls, voilà quelles cibles Spoelstra et son staff visent depuis quelques semaines, persuadés qu’entre les qualités athlétiques et techniques ainsi que l’expérience présente dans l’effectif local, la mafia de Pat Riley pourra mettre un sacré bordel lors des prochaines joutes printanières. On l’a cependant vu contre Washington ou Boston récemment, traîner au score peut aussi jouer des tours quand le mode Seven Nations Army ne fonctionne pas : un souci d’attitude qu’il faudra régler rapidement, en bouclant notamment l’année 2015 avec un fort point d’exclamation.
Cela tombe bien, le match de Noël aura bien lieu à la casa, avec la visite des Pelicans en Floride. Quand on voit le bilan du Heat face aux équipes de l’Ouest cette saison (8-1) et leur envie de bien faire cette semaine, on préfère vous laisser choisir sur qui miser vendredi…
Source image : @MiamiHeat
