Kevin Martin sur le marché : pourtant, il a un beau prénom pour danser avec les Loups

Le 17 déc. 2015 à 13:13 par David Carroz

Avec la période des fêtes qui arrive, les franchises sont à la recherche de leur cadeau de Noël, le petit plus qui pourra leur faire passer un cap. Les rumeurs vont donc bon train, surtout que depuis mercredi, les joueurs ayant changé de crèmerie cet été sont de nouveau transférables. Si Kevin Martin n’avait pas besoin d’attendre cette date pour être envoyé ailleurs, il est aujourd’hui bel et bien disponible et un candidat crédible au départ.

Il faut dire que le vétéran qui dispute sa douzième saison en NBA ne correspond plus à l’ordre de mission des Wolves. En effet, les ambitions des Loups étant revues à la baisse après un bon début d’exercice (seulement une victoire lors des neuf derniers matchs après avoir été à l’équilibre au bout de seize rencontres), Sam Mitchell va clairement faire la place aux jeunes afin qu’ils progressent au maximum. A 32 piges, Kevin Martin n’entre pas trop dans cette catégorie, et contrairement à Kevin Garnett, voire Tayshaun Prince et Andre Miller, il ne fait pas partie des moniteurs expérimentés censés faire du baby-sitting à Minneapolis. Le coach de Minny s’appuie de plus en plus sur Zach LaVine et Andrew Wiggins poste deux, Shabazz Muhammad grattant pour sa part plus de minutes à l’aile. Afin de construire sur ce trio et développer au maximum de tels joueurs, il faut faire de la place et donc pousser gentiment mais sûrement l’ancien shooteur de Sacto vers la porte de sortie. Même si actuellement, la franchise refuse de déclarer officiellement son joueur sur le marché, politique de confidentialité de la part de la boite.

Pour autant donc, rien de bien étonnant à le voir disponible, et son gros temps de jeu la semaine dernière (40 minutes contre les Lakers, la même contre les Nuggets alors qu’il n’avait joué plus de 30 minutes que trois fois depuis le début de la saison) abonde en ce sens, celui d’une mise en avant du joueur pour faire grimper sa cote et montrer le produit aux clients potentiels. Ceux-ci devraient être assez nombreux, car même si Kevin Martin est en galère avec son shoot cette année avec seulement 36,7% – la pire marque de sa carrière – et 34,8% du parking, il reste un scoreur reconnu en NBA, avec 17,9 pions et 38,5% de loin depuis qu’il sillonne les parquets de la Ligue. Des chiffres qui peuvent attirer quelques franchises en manque d’adresse extérieure (coucou Memphis) ou cherchant un croqueur shooteur en sortie de banc (Detroit, Chicago…). Seul frein potentiel : si Kevin Martin ne touche que 7,4 millions de dollars cette saison, il dispose d’une option joueur pour prolonger son contrat d’un an, même si rien n’est sûr quant à sa volonté de l’activer ou non. Pas sûr que cela intéresse les franchises qui préfèrent peut-être tenter le one-shot avec le numéro 23 avant de voir si elles sont prêtes à lui proposer un dernier contrat sur plusieurs années.

L’éventualité d’un transfert est peut-être bien une bonne chose pour l’arrière de Minnesota qui pourrait enfin avoir la chance de jouer pour un contender, lui qui n’a passé qu’un tour de Playoffs dans toute sa carrière, lorsqu’il sortait du banc pour le Thunder en 2012-2013. Une chose est sûre, contrairement à Costner, Kevin Martin a certainement fini de danser avec les Loups.

Source : NBC Sports

Source image : sportsmockery.com


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