Papy la bricole : Larry Brown sûr de pouvoir réparer les Sixers en 5 minutes… avec Allen Iverson

Le 16 déc. 2015 à 10:28 par Thomas Rabotin

Les Sixers sont les cancres de la Ligue, ce n’est un secret pour personne : un bilan désastreux de 1-25 et le record, partagé avec les Nets de 2009-2010, du plus mauvais début de saison sans victoire avec 18 défaites de rang pour commencer. En réaction, en interne comme tient à le dire Adam Silver, la franchise a embauché Jerry Colangelo et sans doute prochainement Mike D’Antoni, mais Larry Brown se la joue tonton flingueur et annonce qu’il démolirait le tank et le transformerait en bolide en 5 minutes, Rolex en main et avec Allen Iverson dans le mix. Cap ?

Larry Brown : actuellement coach de la fac de SMU, qui aurait compté Emmanuel Mudiay dans ses rangs si ce dernier n’avait pas fait le choix de la Chine (le seum, Larry !), et champion NBA en 2004 avec les Pistons l’a mauvaise de voir ses Sixers, qu’il a coaché de 1997 à 2003 et avec qui il a connu les Finals en 2001, aller aussi mal. Il critique explicitement le manque de maturité dans le vestiaire, en raison de l’absence de joueurs d’expérience. C’est pourquoi il milite pour que le front office fasse appel à la légende Nazr Mohammed The Answer, M.V.P. de saison régulière en 2001 notamment grâce au repos pendant les entraînements – “Practice ?! We talkin’ ’bout pratice ?!” :

Je suis écœuré de ce qui se passe ici. Vous savez que je tiens aux Sixers. C’est une ville de basket incroyable et j’y ai vécu une superbe expérience. Je ne veux pas m’en prendre à eux alors qu’ils galèrent, mais ils n’ont aucun vétéran. Je veux aider. Je pourrai les renforcer en cinq minutes. Je souhaite qu’ils impliquent Allen (Iverson) là-dedans. Tous ces jeunes l’idolâtrent.

Ok, papy fait de la résistance. Cela tombe bien, un autre échappé du service gériatrique a la même idée que lui d’intégrer des anciens au roster pour encadrer les jeunes, en la personne de Colangelo, fraîchement arrivé à Philly. Ce dernier pense en effet à (faire) recruter des vieux briscards pour faire grandir les jeunes pousses, et il compte également voir son pote moustachu sûr de la fin de sa période aux Suns, Mike D’Antoni. Après ça ne peut pas être pire que maintenant, donc quitte à perdre autant le faire avec style avec du jeu rapide et foufou. On n’oubliera pas de préciser à Okafor si Mr Pringles prend place sur le banc aux côtés de Brett Brown que run and gun n’est qu’une image, pas besoin de ramener son Magnum sur le parquet. 

On attend désormais de voir la réaction des têtes pensantes des 76ers, qui devraient prendre en considération l’avis d’une personne aussi calée et expérimentée que Larry Brown, même s’il est vrai qu’à ce stade là, tout le monde se voit capable de faire mieux que les décideurs en place. Vous ne l’avez pas mauvaise vous aussi qu’ils aient purement et simplement coupé comme ça JaVale McGee l’année dernière ? 

Source image : Fox Sports


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