Kristaps Porzingis réfute l’idée d’un rookie wall : il a pas tort le gamin hein…

Le 16 déc. 2015 à 12:28 par Giovanni Marriette

Depuis le début de saison, les performances de Kristaps Porzingis sont scrutées à chacune de ses apparitions sur le terrain. Et si le duel récent face à Dirk Nowitzki avait encore un peu plus mis le Letton sur le devant de la scène, il a depuis baissé un peu le rythme. Se heurterait-il au fameux rookie wall ? Nous sommes-nous trompés sur le talent du garçon ? Est-il une pire acquisition qu’Anthony Bennett ? Va-t-il se battre bientôt dans les rues de Boston ? On tente tout de suite de répondre à ces questions existentielles et très fondées.

Le rookie n’était descendu sous les dix points qu’à trois reprises depuis le début de saison et ça ne lui était d’ailleurs plus arrivé depuis le 20 novembre et une victoire face à OKC. Depuis ? 24 points, 14 rebonds et 7 crêpes au sucre contre Houston, 20 pions et 14 prises sur la truffe d’Hassan Whiteside, 20 et 13 de nouveau face aux Rockets, des doubles-doubles face aux Sixers et aux Nets en D-League et enfin 28 points face à son grand-père allemand. Assez pour propulser le prospect sur le devant du devant de la scène et passer des comparaisons avec Shawn Bradley à celles avec Pau Gasol ou le Wunderkind. Sauf que depuis trois matchs le gamin est à la peine et qu’il nous a même offert sa première bulle avant-hier face aux Blazers. Pas de quoi inquiéter l’intéressé interrogé par le New York Post, ce dernier réfutant donc l’idée d’un rookie wall (période bien connue ou les rookies se heurtent à un petit coup de moins bien, équivalent de la période fatidique des trois ans pour un jeune couple). Et tu sais quoi Kristaps ? On est plutôt d’accord avec toi hein. Et comme dirait Passi : “Laisse parler les gens”…

Le rookie wall ? Je ne pense pas non. A vrai dire je ne sais même pas vraiment ce que ça signifie… Deux mauvais matchs, ça arrive à tout le monde, pas juste aux rookies. Je m’occupe simplement du prochain match qu’il faudra jouer. Mais bien sûr qu’il y a des hauts et des bas dans une saison rookie.

Le géant du Madison a raison. Demandez-donc à Anthony Bennett ce qu’est un rookie wall, il vous montrera la photo de la Grande Muraille de Chine. Avec 13,6 points, 8,4 rebonds et 1,8 passe, le Letton est en lice pour le trophée de ROY – qu’il aura tout de même du mal à disputer à Karl-Anthony Towns – et il fait pour l’instant partie intégrante de la saison presque positive des Knicks. A voir évidemment sur la durée mais trois matchs en dedans ne signifient en rien que l’ami Kristaps vit un quelconque coup d’arrêt mais plutôt que c’est un chic type qui préfère faire briller Kyle O’Quinn ou Kéké Seraphin.

Wolves, Sixers, Bulls, Magic et Cavs sont au menu du jeune homme jusqu’à Noël. Si d’ici-là le garçon commence à enchaîner les cacas mous on pourra peut-être commencer à parler d’un début de moins bien. Juste pour vous faire plaisir. Mais pour le moment, laissons donc le fifou continuer d’apprendre. Et de l’apprentissage les contre-performances font partie…

Source image et texte : nbcsports.com