Tu bluffes Martoni : Adam Silver assure ne pas avoir influencé les Sixers pour l’embauche de Colangelo

Le 11 déc. 2015 à 15:51 par Thomas Rabotin

On a appris il y a trois joueurs que les Sixers avaient embauché Jerry Colangelo en tant que conseiller spécial auprès du manager général et président des opérations basket-ball de l’équipe. Mais Adam Silver, le commissionner, assure que ni lui ni d’autres propriétaires que Josh Harris n’ont joué de rôle dans cette embauche. La marmotte elle, continue de mettre le chocolat dans le papier alu…

La nomination de Colangelo ressemble à la fin de la récré pour Sam Hinkie, qui fait mumuse aux commandes de la franchise depuis son arrivée en mai 2013, et qui questionne le modèle défendu par la NBA de compétitivité. En effet, sa stratégie de tanking ultra agressif, qui ne porte toujours pas ses fruits et qui affaiblit considérablement la franchise constitue une menace pour la ligue, puisque sans la possibilité de montées-descentes des équipes, comme en Europe par exemple, les mauvais résultats n’ont pas d’incidences graves, à part la possible perte de fans (bah ouais Morray, ils n’ont plus leur Big Mac gratos puisque les types ne sont plus foutus de scorer 100 points dans le match) et les conséquences qui en découlent.  Pourtant le big boss prétend qu’il n’a en rien influé sur l’arrivée de Jerry à Philadelphie :

“Le seul rôle que j’ai joué a été celui de présenter Jerry à Josh Harris. Mais je dirais que c’était entièrement initié par Harris. Il est le propriétaire principal et directeur des Philadelphie 76ers. Contrairement à ce que j’ai pu lire dans certains articles, ce n’était pas une pression de la ligue intimant aux Sixers de faire un changement. Les autres propriétaires ne m’ont pas appelé pour me dire : “Vous devez forcer les Sixers à faire quelque chose”. 

Il est intéressant de voir que Silver, bien qu’il se dédouane de l’arrivée de Colangelo, considère déjà ce mouvement comme ni plus ni moins qu’un changement. De plus, le commissionner rappelle qu’il connait très bien l’ancien propriétaire (et GM encore avant) des Phoenix Suns. “Mais dis moi pas que c’est pas vrai !” :

“C’est quelqu’un avec qui j’ai beaucoup travaillé concernant l’équipe nationale et qui a été un conseiller pour moi plusieurs fois au cours des années”.  

Mais rien n’y fait, il est plus têtu la team entière des cassos de Sacto’ et minimise son impact et son influence sur la décision prise :

“Tout ce que j’ai fait n’a été que de dire : “Vous devriez vous rencontrer et voir s’il y a une opportunité de travailler ensemble”. Donc je veux être sûr qu’on ne pense pas que ce sont les Sixers qui ont décidé qu’il fallait faire un changement”.

Bon pour la crédibilité du mensonge on repassera parce qu’on voit d’ici le nez allongé de notre Pinocchio du jour. Toujours est-il que ce bon Adam semble avoir trouver le moyen de perpétrer la méthode de son mentor Stern, à savoir être partout et nulle part à la fois, tout savoir mais n’être au courant de rien. 

Source : nbcsports.com

Source image : Patrick McDermott/Getty Images via Bleacher Report


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