Preview Celtics – Bulls : les Taureaux veulent retrouver leurs c… ornes à Bean Town

Le 09 déc. 2015 à 23:36 par Thomas Rabotin

Les Bulls ramènent leurs museaux ce soir au TD Garden pour affronter les Celtics, et le moins que l’on puisse c’est qu’ils sont déconcertants, capables du meilleur comme du pire. Cela tient pour l’instant, mais ils n’inspirent clairement pas la confiance et Fred Hoiberg, contrairement à Brad Stevens qui a lui aussi fait la transition depuis la NCAA mais qui avait très vite assuré aux commandes de l’équipe, pourrait se retrouver dans une position délicate plus vite qu’il n’y parait. On attend les affiches “We want Thib’s back” en tribunes…  

Une équipe à la base construite pour défendre et qui oublie maintenant la base de la base des principes défensifs pour se la donner à coeur joie en attaque, mais sans grande réussite puisque le back-court galère et bouffe les tickets shoots des coéquipiers pour le plus grand plaisir de Gasol et Mirotic, le duo d’intérieurs encore moins intimidant dans sa raquette que celle des Celtics quand Sullinger et Olynyk sont associés, c’est dire. Voilà dans les grandes lignes la situation de Chicago, et si on ajoute les quelques incartades de titulaires comme de Jimmy le majordome ou de Pau le diesel dans la presse, on se dit que ça fait rêver, hein Barack ? Et c’est pourtant bien ce qui passe dans la Windy City, où depuis le départ de Thibodeau, ou soyons fous, du chouchou KryptoNate associé au retour du pseudo franchise player inspecteur Derrick Rose, l’équipe a perdu au fur et à mesure son identité de jeu ambiance Gandalf “vous ne passerez pas” et grosse circulation de balle en attaque avec Jooks en chef d’orchestre au profit d’un bazar sans nom avec le petit bonhomme en mousse aux manettes.

Les Bulls (11-7) se présentent ainsi pleins d’incertitudes ce soir face aux Celtics (12-9), avec deux défaites dans les pattes sur les deux derniers matchs, respectivement face aux Hornets (102-96) et aux Suns (103-101), sur une action d’anthologie de Mirza Teletubbies Teletovic. Eux qui écrasaient défensivement leurs adversaires il y a encore trois ans sont aujourd’hui la 8ème défense de la ligue, et l’attaque ne pointe qu’au 20ème rang de la NBA. Ainsi, le différentiel de Chicago n’est que de +0,5 points, à se demander comment l’équipe peut avoir à ce jour un bilan aussi favorable. C’est le pouvoir magique du masque de D-Rose, c’est ça ? Du côté des Celtics en revanche, ce n’est pas du tout la même pression puisque la franchise est encore en reconstruction, sans franchise player mais avec beaucoup de choix de draft, avec rien que cette année trois premiers tours dont celui des Nets (gros bisous Billy et Mikhaïl). Comme les membres du roster tiennent à le rappeler, ils sont quasiment tous des underdogs, des joueurs en qui peu de monde a cru et qui réussissent à se faire une place dans cette ligue grâce à ce collectif modelé à merveille par Brad et Danny. Cette mentalité se retrouve dans leur jeu, où la défense est omniprésente, bien portée par Smart, Bradley, Crowder et Johnson, et la balle circule très bien en attaque afin d’obtenir des shoots ouverts. Boston se classe 6ème dans ces deux catégories et le bilan de douze victoires pour neuf défaites est relativement décevant à la lumière de ces classements. C’est le jeu ma pauvre Lucette. C’est ce que devrait se dire David Lee, de retour ce soir après avoir manqué les deux dernières rencontres, et qui ne comprend pas son faible temps de jeu. 

Rendez-vous à 1h00 pour voir si les Celtes seront capables d’enchainer sur un deuxième succès d’affilée, après celui contre les Pelicans (111-93) lundi, face à des Bulls qui devront prendre le taureau par les cornes (s’ils les retrouvent) pour redresser la barre. On est sûr que Gar Forman prépare déjà sa prochaine décision foireuse… 

Source image : Randy Belice/NBAE via Getty Images


Tags : celtics