Don’t panic we’re the Spurs : Popovich se veut rassurant quant aux performances de LaMarcus Aldridge

Le 07 déc. 2015 à 11:04 par Thomas Rabotin

Gregg Popovich a tenu hier à rassurer les fans mais aussi à effrayer davantage les adversaires concernant les performances de LaMarcus Aldridge. Et quand un type à 1191 victoires en carrière en NBA dit quelque chose, tous ceux qui en moins se la ferment. Et ça en fait un paquet…

Après neuf saisons à Portland, LaMarcus Aldridge a choisi cet été de rejoindre San Antonio contre un énorme chèque de 84 millions de dollars sur quatre ans et le statut de leader de l’équipe aux côtés de Kawhi Leonard. Alors qu’il tournait la saison dernière à 23,4 points et 10,2 rebonds quand il était aux Trail Blazers, le joueur ne compile que 14,9 points et 8,9 rebonds à 44,1% au tir (le pire pourcentage de sa carrière NBA) cette année sous le maillot des Spurs. Mais cela n’inquiète pas le moins du monde coach Pop’, qui calme tout le monde à sa manière, toujours aussi loquace :

“Il est tout ce que nous attendions.”

En même temps, il est bien difficile de critiquer la stratégie des Éperons qui ont clairement réussi à assurer leur avenir avec cette signature, d’autant plus que les résultats suivent encore et toujours puisque l’équipe de San Antonio est cette année intraitable avec un bilan de 17 victoires pour seulement 4 défaites en étant toujours invaincue à domicile. Cela s’explique notamment par sa défense de fer, la meilleure de la ligue et la seule à encaisser moins de 90 points par match en moyenne (89,3 unités précisément). Alors évidemment Aldridge préfère la jouer collectif et ainsi rappeler les succès de l’équipe plutôt que de ses difficultés personnelles, un comportement à l’opposé de celui qu’il avait lors de sa longue période dans l’Oregon. Il parait d’ailleurs qu’il agit comme ça parce qu’il veut devenir plus charismatique que Matt Bonner. Mais c’est peine perdue hein…

“Ça n’a vraiment pas d’importance. Il n’est pas question de moi. C’est l’équipe qui compte, et elle gagne. Donc c’est tout ce qui compte.”

Mais on se doute bien que R.C. Buford et Popovich attendent bien mieux de la part de LaMarcus pour le reste de l’année et ce dès ce soir face aux cancres ultimes, les Philadelphia Sixers, qui joueront a priori sans le thug suprême Jahlil Okafor, de retour de suspension mais gêné par une infection respiratoire. 

Source : thehoopdoctors.com