Tout va bien à Houston, le centre de loisirs est complet : défaite 116 à 105 face aux Pistons

Le 01 déc. 2015 à 05:17 par Bastien Fontanieu

Houston

Pourquoi vouloir se concentrer un minimum et jouer deux bons matchs de basket de suite, quand vous pouvez juste vous éclater et regarder les autres se donner un peu plus ? La question nous vient du vestiaire des Rockets, une nouvelle fois sublime ce lundi dans la défaite à Détroit.

La veille, on avait eu droit à une première belle performance, en allant galérer en prolongations face aux Knicks. Attention, on ne dit pas que l’armée de Derek Fisher est un épave aisée à battre à domicile, mais sans Carmelo Anthony et avec un effectif quasi-complet, on attendait un peu mieux de la part de James Harden et compagnie. Encore. Une. Fois. Du coup, en ayant validé la victoire au Madison Square Garden, il y avait deux voies. La première, plus contraignante car professionnelle, consistait à rester focus pour enchaîner deux victoires de suite, avec un déplacement difficile à Détroit et l’occasion de montrer un semblant de positif dans le bordel ambiant actuel. La deuxième, plus agréable car moins fatigante, se résumait à faire acte de présence et voir vers où ce match allait se diriger, en espérant que le score soit serré pour tenter un hold-up. Autant vous dire que les Rockets ne nous ont pas étonnés, en allant gaiement vers la seconde route, en chantant. Avant même que la rencontre ne commence d’ailleurs, on voyait bien toute la concentration du groupe, qui avec 7 victoires pour 10 défaites avait largement de quoi faire des âneries lors des présentations de joueurs.

La définition du centre de loisirs. https://t.co/ShH8weJM1c

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 1 Décembre 2015

L’idée est-elle de punir toute équipe souhaitant se motiver en début de rencontre avec un peu de camaraderie ? Absolument pas. Et d’ailleurs, quand on voit ces images, on peut se réjouir de voir que les copains du Texas s’entendent à merveille en dehors des terrains. On regrette simplement que, pour une équipe qui était en Finale de Conférence l’an dernier et vient de virer son coach, on n’obtienne pas un peu plus de sérieux et de rigueur, surtout quand on est 10ème à l’Ouest. Et alors quand vous ponctuez ce genre d’intro avec la première mi-temps des Rockets… C’est la totale. Peu d’Andre Drummond car problèmes de faute, beaucoup d’Aron Baynes et de Stanley Johnson, donc avantage pour Houston n’est-ce pas ? Well… Mi-temps, 64 à 41 pour les Pistons. Un massacre, qu’il soit défensif comme offensif, avec un faible partage de balles, les mêmes habitudes des deux côtés du terrain, et une équipe de Détroit qui s’imposera au final 116 à 105 malgré le petit retour des Rockets en seconde période. En fait, on se fout carrément du score final, comme souvent d’ailleurs lorsqu’il s’agit d’analyser les attitudes de certaines franchises. Quand vous avez un bilan aussi mauvais par rapport à vos annonces estivales, que vous jouez en déplacement et que l’équipe d’en face est loin de représenter un prétendant au titre, la moindre des choses est de jouer sérieusement. Jouer déjà, sans même parler de se présenter sérieusement. Rien de tout ça à Houston, du premier au dernier joueur, même si certains font de la résistance (coucou Patoche).

Un petit passage par l’Office de Tourisme de Houston. (via @CBSSports) https://t.co/I8xyEy8U87

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 1 Décembre 2015

Avec 6 des 9 prochains matchs en déplacement, on ne sait plus quoi penser de cette équipe dont la moindre notion de discipline semble absente. Les leaders ne montrent pas l’exemple, le coach intérimaire n’a aucune emprise sur le groupe et chacun y va en fonction de ses envies. Pas demain qu’on va trouver le déclic chez les Rockets, loin de là même.

Source image : Vine


Tags : Houston