Le lundi, c’est pour Boston : grosse victoire à Miami, l’armée verte retrouve le Top 8 à l’Est !

Le 01 déc. 2015 à 06:31 par Bastien Fontanieu

Boston

Décidément, lorsqu’il faut jouer de la grosse cylindrée en début de semaine et en back-to-back, Brad Stevens et ses hommes semblent apprécier le défi : succès 105 à 95 chez le Heat, notamment grâce à un gros Avery Bradley.

On mentionnait son nom, de plus en plus, notamment suite à la blessure de Marcus Smart. Le meneur allait être absent pour plusieurs rencontres, donc les tickets de tirs allaient être plus répartis, surtout sur la ligne arrière entre Bradley et Isaiah Thomas. La puce allait forcément gérer son scoring, que ce soit à distance comme aux lancers, mais Avery devait passer l’étape supérieure et assurer une moyenne exemplaire pour éviter une chute des siens. C’est peu dire si le produit formé à Texas a reçu le message, scorant plus de 20 points à 5 reprises sur les 9 dernières rencontres, permettant notamment à son équipe de tenir la cadence dans la course au Top 8. Ce groupe ultra-select, rejoint justement par les Celtics hier soir en s’imposant à Miami, demandera un effort quotidien de la part des soldats du Massachusetts. On le sait et on le répète souvent, ce groupe a besoin d’adversité et surtout de régularité dans l’effort pour espérer retourner en Playoffs. Dans les soirs où ça traîne des pieds ? Les résultats peuvent être hideux, comme à Atlanta ou Orlando récemment. Mais lorsque tout le monde est locked-in et dirigé vers le même but ? Tout le monde peut chuter, comme le Heat et les Rockets peuvent en témoigner aujourd’hui. Une nouvelle fois, en back-to-back et début de semaine, les petits hommes verts se sont imposés dans une arène hostile et ont donc retrouvé le chemin de la victoire.

Pourtant, ils auraient pu craquer, comme de nombreuses équipes en déplacement dans l’American Airlines Arena. Orpheline de Luol Deng, l’infanterie d’Erik Spoelstra laissera 57 points aux Celtics en première mi-temps avant de resserrer les vis après la pause. Une gueulante attendue de la part de l’entraîneur et un run inévitable de la part de Chris Bosh et Dwyane Wade (51 points pour le duo), que peu d’équipes ont pu contrer par le passé mais qui a enfin connu un vrai mur ce lundi. Un mur vert, pas forcément des plus hauts mais sacrément solide. En défense notamment, où l’indiscipline du Heat et la concentration des Celtics donneront le cocktail parfait pour Brad Stevens, Gerald Green envoyant saucisse sur saucisse à distance plutôt que de punir les visiteurs à l’intérieur (1/6 du parking). Un hommage à la franchise qui l’a drafté ? Peut-être, mais sacrément dégueulasse pour un sniper qui avait envoyé du bon pâté au Madison Square Garden la semaine passée. Le public de Miami pousse, l’écart se réduit, la défense du Heat se met en place mais pas de panique en face. Surtout Bradley justement, sublime en attaque comme en défense, rendant la vie de Wade misérable balle en main dans le money-time (6 balles perdues mais surtout des séquences individuelles de toute beauté) alors que Dwyane était particulièrement chaud sur la rencontre. Deux tirs chanceux qui rentrent, trois stops défensifs et c’est une important victoire que les Celtics se sont offert, pour la seconde rencontre de leur roadtrip.

Il faudra reproduire le même effort, la même discipline, le même collectif des deux côtés du terrain, à Sacramento comme à San Antonio ou New Orleans. Autant prévenir les Pelicans, le duel aura lieu lundi prochain… Un jour qui semble tamponné Celtics vu ce qui est proposé sur ce début de saison.

Source image : Twitter – @NBA