Des Knicks séduisants sans Melo mais des Rockets plus clutchs : victoire 116-111 pour Houston

Le 30 nov. 2015 à 05:19 par Giovanni Marriette

Dans ce qu’on pouvait considérer comme l’affiche de la nuit, les Rockets se déplaçaient au Madison pour affronter New York. Et malgré l’absence de dernière minute de Carmelo Anthony (suspicion de chiasse), les hommes de Derek Fisher ont fait plus que se défendre face à James Harden et sa bande…

N’en déplaise aux haters de la Grosse Pomme et autres moqueurs compulsifs, cette escouade des Knicks est cette année diablement sexy à voir jouer malgré un manque relatif de noms ronflants. Ça joue sérieusement, les jeunes présentent un joli gage de sûreté pour les saisons à venir et les résultats suivent plus ou moins, beaucoup plus en tout cas que lors des deux dernières saisons. Et ce match dominical face aux Rockets va venir étayer ce constat puisqu’en l’absence de Melo, les sous-fifres habituels vont faire plus que prendre le relai. A commencer par un Arron Afflalo propulsé leader d’attaque qui terminera la rencontre avec 31 points à 13/19, mettant en lumière une nouvelle fois la air-defense d’un James Harden baladé pendant 40 minutes face à son vis-à-vis, tel un vulgaire Ronnie Price sautant autour de Stephen Curry. Big up également à notre Frenchie sûr Kevinou Seraphin, auteur de son meilleur match de la saison avec 14 points à 7/10, 7 rebonds, 4 passes et 4 contres dont deux bien sales sur Dwight Howard. Mais c’est bien tout le squad des Knicks qui a assuré cette nuit, Kristaps Porzingis offrant une nouvelle fois un double-double de bonhomme (20 pions à 8/13, 13 rebonds) malgré une belle posterisation signée D-12 qui vous rappellera sans doute l’agression de DeAndre Jordan sur Brandon Knight il y a deux ans. Autres Knickerbockers en vue, Lance Thomas qui profite à plein de son intronisation dans le starting five avec 15 points, le petit Jerian Grant qui joue peu mais qui ne fait que du bien à son équipe, ou encore Derrick Williams qui aura offert une prestation inversement proportionnelle à la beauté de sa coiffure.

Mais malheureusement, cette jeune équipe des Knicks a encore beaucoup à apprendre, à commencer par gérer un match quand le panneau affiche +15. Et ça, les Rockets l’ont évidemment utilisé à leur avantage, venant grappiller les points tranquillement jusqu’à un money time tendu, lors duquel le sherpeï Marcus Thornton affichera ses balls en HD en rentrant le tir qui enverra les deux équipes en prolongation. Cinq minutes supplémentaires où les Rockets vont augmenter leur pression défensive, se mettant au diapason d’un Patoche Beverley en mode nightmare pour le pauvre Rosé Calderon. Et après quelques lancers de James Harden et une prière manquée d’Afflalo, ce sont bien les Rockets qui repartent du Madison avec le butin. Pas mérité diront certains, suffisamment patients diront les autres. Côté Fusées, James Harden termine à 26 points, 7 rebonds et 9 passes mais à 10/28 au tir, Clint Capela signe son meilleur match en carrière et remet en cause la neutralité de la Suisse avec 18 points et 11 rebonds tandis que Marcus Thornton active le mode clutch avec 18 points lors de ses 20 minutes en sortie de banc.

Un coup dans l’eau pour des Knicks séduisants mais trop naïfs, une victoire laborieuse mais ô combien importante pour un Bernie Bickerstaff toujours à la recherche d’une alchimie au Texas. Rendez-vous dès ce soir à Detroit pour les Rockets tandis que Melo aura deux jours pour se reposer avant d’aller affronter les terribles Sixers.

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Knicks

Source : nba.com

Rockets

source : nba.com

 Source image de couverture : Twitter – @Rockets_Nation


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