Les Raptors s’offrent les Cavs pour la Drake Night : comme dirait Luis Scola, Thank Me Later

Le 26 nov. 2015 à 05:26 par Bastien Fontanieu

Il fallait bien fêter ça, quand même. Au-delà de la soirée spéciale dédicacée au co-proprio et à ses danses en doudoune, c’est surtout un beau maillot noir et doré qu’il fallait honorer à la maison : mission accomplie, 103-99 pour Toronto.

On pourrait faire une bonne dizaine de références à la discographie de l’artiste et lier le tout à la victoire des Raptors hier soir, mais ce serait manquer de respect à l’énorme début de rencontre de Luis Scola qui planta 15 points dans le premier quart et nous rappela qu’on était mercredi. Face à Love, le vétéran enfile les jumpers comme des quesadillas et même si les Cavs restent proches grâce à leur intérieur ainsi qu’à LeBron, c’est bien l’équipe à domicile qui gère le tempo. Malheureusement pour le numéro 23, son banc est bien affaibli par l’absence de Dellavedova, ce qui pousse David Blatt à placer Mo Williams sur le banc. Une bonne idée en principe, sauf qu’elle n’apportera pas forcément l’équilibre souhaité, certaines séquences avec Richard Jefferson et Jared Cunningham faisant vraiment trop de peine à voir. Et face à une équipe comme celle de Dwane Casey, qui avait envie de bien faire à la maison et souhaitait surtout continuer sa belle forme récente après un passage sympathique en Californie, l’heure de célébrer Thanksgiving était bienvenue pour les hommes de l’Ohio. En symbole notamment, ces 6 points marqués dans le clutch par K… par D… par Bismack Biyombo, oui oui, l’intérieur aux mains bien rectangulaires s’occupant d’envoyer les tartes à la place de Jonas Valanciunas. Quand vous vous faites finir par un gars aussi doué offensivement, c’est l’heure de plier les gaules.

Le plus important du côté de Cleveland ? Avoir atteint le minuscule break de la dinde avec un duo LeBron-Love en pleine forme, sans blessure et déterminé à carburer au quotidien. Si certains autres cadres ont eu des pépins en attendant le retour de Kyrie Irving (Gérard, Mozgov, Dellave), les deux têtes principales n’ont pas passé tant de temps que cela sur le côté, ce qui est rassurant dans la quête des Cavs cette saison. Maintenant, il faudra se remplir l’estomac, retrouver la famille et repartir pour un mois de compétition, jusqu’à Noël où les caméras seront encore plus tournées vers Cleveland. Car oui, sauf surprise majeure, le meneur au handle de feu retrouvera bien les siens dans quelques semaines, un beau cadeau d’avance et qui permettra notamment à un certain LBJ de pouvoir enlever son pied de l’accélérateur au niveau du scoring. Non pas qu’on veuille le voir tourner à 12 pions la soirée, mais la saison sera longue et James est parfaitement conscient que sa condition physique déterminera en grande partie la suite des aventures dans l’Ohio. Concernant Toronto, que dire de plus si ce n’est que le mercredi semble être la soirée préférée des buveurs de sirop d’érable, après avoir tapé Oklahoma City en déplacement il y a trois semaines. Kyle Lowry a été formidable d’agressivité, son niveau de jeu devra être maintenu à ce niveau-là s’il souhaite maintenir les Raptors dans les hauteurs de l’Est. Car après un début de saison mou-mou, le pitbull canadien semble trouver son rythme et c’est toute une franchise qui le suit : 3 victoires de suite et 7 des 9 prochaines rencontres à la maison, il va falloir assurer sur ces 15 prochains jours.

Mercredi prochain ? Notez déjà que ce sont les Hawks qui accueilleront les Raptors, donc un pari assez facile quand on voit le niveau des Canadiens en milieu de semaine. L’échauffement parfait avant de recevoir… les Warriors, le 5 décembre. Miami, miam !

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