Amar’e Stoudemire regrette les ratés avec Carmelo Anthony à New York : boire ou jouer, il faut choisir

Le 25 nov. 2015 à 13:18 par Benoît Carlier

Alors qu’il a traîné ses rhumatismes du côté de Miami cet été, Amar’e Stoudemire garde toujours un petit goût amer lorsqu’il évoque son passage à New York, où il avait probablement d’autres plans pour ses Knicks chez qui il partageait la vedette avec Carmelo Anthony.

Arrivé dans la Grosse Pomme pendant son âge d’or, au sortir de huit années d’éclate aux côtés de Steve Nash dans l’Arizona, Amar’e Stoudemire a été accueilli comme un roi par les New-yorkais à l’été 2010. Le franchise player des Knicks est alors sélectionné pour son cinquième All-Star Game consécutif, le sixième et dernier de sa carrière à ce jour. C’est lors de ce même week-end que l’on prend connaissance d’un trade à trois équipes permettant à Carmelo Anthony de quitter le Colorado pour retrouver sa ville natale. New York n’en sort évidemment pas indemne avec les départs de Danilo Gallinari et Wilson Chandler notamment, mais la franchise tient là un duo magique de All-Stars sur le frontcourt. Seulement les résultats des Knicks ne sont pas aussi bons qu’espérés – Stoud et Melo ne gagneront qu’un tour de Playoffs ensemble – et les blessures viennent rapidement gêner « Stat » à qui la trentaine ne réussit pas. Une excuse pas suffisante selon le principal intéressé qui avoue aujourd’hui à Marc Berman du New York Post que ses coachs n’ont pas su profiter des deux pépites qu’ils tenaient entre leurs mains à l’époque.

« Je pense que nous n’avons pas eu assez d’occasions pour jouer ensemble. Je suis allé sur le banc pour devenir le sixième ou septième homme. Du coup, quand je jouais, Melo n’était pas là et vice versa. Pourtant, on a montré ce qu’on pouvait faire en pick-and-roll. […] Je pense qu’on n’a jamais réellement profité du pick-and-roll entre Melo et moi alors qu’on aurait pu. Sa façon de tirer et de dribbler à l’extérieur se complète assez bien avec ma manière d’attaquer le cercle. Mais je pense que le coaching staff n’y a jamais vraiment cru à l’époque. »

Voici donc la raison pour laquelle Monsieur Patate est aujourd’hui assis sur le banc des Clippers avec la cravate d’assistant, selon un Amar’e Stoudemire qui avait commencé tous ses matchs dans le starting five sous les ordres de Mike D’Antoni. À la décharge de Mike Woodson, si l’idée d’associer Carmelo Anthony et l’ancien numéro 1 des Knicks paraît séduisante en attaque, elle l’est tout d’un coup beaucoup moins lorsque l’on se tourne vers l’autre moitié de terrain où les deux hommes ne sont pas réputés pour être de grands spécialistes. Les chiffres ne parlent pas non plus en faveur de l’actuel intérieur de Miami puisque les Knicks avaient un moins bon différentiel de points lorsque les deux stars partageaient le parquet pour quatre des cinq saisons qu’ils ont passé ensemble à Gotham. Mais ça, le Stoud va avoir le temps d’y repenser alors qu’il n’a passé que 20 petites minutes en short depuis le début de la saison en Floride. C’est moche la trentaine…

Si Amar’e peut toujours attendre la venue de Mike Woodson à Miami pour discuter de tout ça dans un jacuzzi de pinard le 7 février prochain, le mieux reste d’en parler dès maintenant avec un spécialiste. Voici donc la carte du Psy de TrashTalk, c’est satisfait ou remboursé.

Source : The New York Post

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