Les Sixers galèrent : 11ème défaite consécutive, peuvent-ils aller chatouiller le record à 18…?

Le 17 nov. 2015 à 05:34 par Bastien Fontanieu

Sixers

En perdant une nouvelle fois hier soir (92-86), face à des Mavs qui se déplaçaient dans la cité du tank de l’amour fraternel avec les tongs et leur transat, les hommes de Brett Brown se sont positionnés encore mieux pour se rapprocher d’un vilain record…

C’était serré. Vraiment. Du moins, il aura fallu un bon Dirk à l’ancienne pour que la fin de rencontre ne tourne pas au drame pour Dallas, pour qu’une victoire à Houston ne soit pas suivie par une vilaine défaite à Philadelphie. Quatre minutes à jouer, un point d’avance sur les lancers de Nerlens Noel, mais encore une défaite. Une fois de plus, Jahlil Okafor y allait de sa bonne ration intérieure (19 points et 11 rebonds), mais le rookie ne pouvait pas faire grand chose face à l’expérience et le calme des visiteurs, leur capacité à dire stop, ça suffit et ainsi faire basculer la fin de partie dans une dimension bien plus texane. Et pour la deuxième année consécutive, les soldats de Pennsylvanie ont manqué une occasion de démarrer leur saison à la mi-novembre, eux qui étaient particulièrement en forme l’an dernier car ils avaient… comment ? Aucun souvenir ? Vraiment ? Avec Michael Carter-Williams encore dans le coin et un calendrier chargé dès l’automne, les Sixers lançaient leur campagne avec une série de 17 défaites, évitant de peu le record all-time qui appartient encore à Brook Lopez et les Nets de 2010, cimenté à 18 revers dès le début de saison. Grâce à des Wolves particulièrement fairplay le 3 décembre 2014, l’histoire n’avait pas encore placé Philly tout en haut de la montagne de la lose, sauf que le contexte actuel pourrait malheureusement leur proposer un nouvel essai…

Onze. Onze défaites, face à de sacrés cylindrées certes comme San Antonio, Oklahoma City, deux fois Cleveland et Chicago, mais des soirées qui auraient pu proposer un exploit, un miracle, à Milwaukee par exemple ou contre Orlando où le score était encore serré au finish. La question n’est plus de savoir ce qu’il faudrait pour lancer cette équipe, le niveau du groupe complet étant malheureusement à des bornes du reste de la Ligue, il est de savoir quand est-ce qu’une victoire pourrait avoir lieu, empêchant Brown de terminer avec un nouvel arrêt cardiaque à quelques semaines de Noël. Le programme ? Oh boy. Un match à la maison contre Indiana, puis les Hornets, Heat, Wolves, Celtics, Rockets et Grizzlies en déplacement. S’il y a une possibilité infime de voir l’armée de Philadelphie tenter un hold-up à Minnesota ou Boston par exemple, on préfère garder nos réserves et plutôt envisager un autre type de scénario, bien plus historique. En cas de sweep complet du road-trip par les adversaires et donc un retour à la maison la tête entre les cuisses pour ne pas dire dans la bassine, le record des Sixers serait de… 18 défaites consécutives. Une égalisation épique du record détenu par les Nets, qui pourrait être battu en accueillant nul autre que les Lakers, dans une bataille sans merci pour la défaite et un match qu’on pourrait clairement envisager de commenter. Deux franchises déterminées par leurs objectifs du mois de juin, deux troupes valeureuses gardant leurs yeux rivés sur la cuvette les Finales, que demander de plus ?

Il est bien évidemment triste de voir Brown ou Okafor vivre cette période périlleuse et compliquée dans l’histoire de Philly, mais quitte à rendre les choses historiques, autant faire ça bien. Sixers versus Lakers, pour la gloire d’Advil et l’apogée du Spasfon, ce sera le 1er décembre en Pennsylvanie. Impatience, c’est peu dire.

Source image : Philly.com


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