DeMarcus Cousins marche sur Toronto : 36 points, 3ème victoire de suite pour le futur MVP

Le 16 nov. 2015 à 07:30 par Bastien Fontanieu

DeMarcus Cousins

Ayé, on n’arrête plus les Kings et leur pivot mangeur d’enfants. Troisième succès consécutif, George Karl lâche des sourires, Rajon Rondo rentre ses lancers et Rudy Gay est adroit quelle que soit la distance : merci les Raptors, 107 à 101 à l’addition.

Et si la thérapie de groupe gérée par Denis Brogniart et tout le crew de Koh Lanta avait marché ? Et si, finalement, au lieu de se balancer des chaises à la gueule et traiter chacun d’arriéré, les Kings s’étaient rassemblés en paix pour discuter de la vie, de leurs soucis de vestiaire, de systèmes à exécuter et d’une hiérarchie à respecter ? On vous arrête tout de suite, l’idée derrière ces questions n’est pas d’envoyer Sacramento en Playoffs et de créer l’upset au premier tour face aux Warriors, juste de souligner ce qu’on a pu voir sur le terrain et cet enthousiasme fort sympathique à regarder, après les quelques soirées dépressives proposées par la bande à Casspi en tout début de campagne. Bien évidemment, le retour en grande forme de DeMarcus Cousins aide à embellir le paysage, surtout quand l’autre monstre se prend pour un stretch-5 et qu’il envoie 3/6 du parking. Mais plus que dans la simple série de victoires, c’est le rythme de jeu imposé notamment par Rondo et la liberté de mouvement de chacun qui peut séduire certains, notamment ceux qui veillent jusqu’à 3h du matin et souhaitent faire une étude comportementale dans un cadre sportif. Le meneur au bandeau est en ce moment en double-mode, déjà Red Bull d’une part (45,4 minutes sur les 5 dernières rencontres) et Wall-E de l’autre : 13,2 points, 9,2 rebonds et 14 passes de moyenne. Sympa la bête !

On ne parlera pas des gonfles rendues par le numéro 9, car comme dirait George Karl les balles perdues c’est comme le renouvellement de la Carte Vitale, ça fait chier mais c’est inévitable. En ayant battu de gros concurrents au titre comme les Pistons, les Nets et maintenant les Raptors, il est évident que l’optimisme peut régner dans la capitale californienne, surtout que le programme à venir est des plus légers (8 des 11 prochains matchs en déplacement). Mais ne mettons pas la charrue avant Kosta Koufos et Quincy Acy, restons plutôt dans le moment présent et apprécions la grandeur de DeMarcus, cet homme capable de faire passer Jonas Valanciunas pour un mauvais défenseur, alors qu’on sait tous très bien qu’il s’agit d’une référence en protection d’arceau. Trop léger et pas assez mobile pour Cousins, le Lituanien se fera rouler dessus de façon très étonnante, ne prenant que 36 points et 10 rebonds à 12/22 au tir et 9/12 aux lancers. Un excellent boulot, encore une fois, de la part du géant et de ses coéquipiers canadiens, eux qui ont clairement prévu de progresser cette saison en accédant au premier tour des Playoffs. Allez, on en a assez fait, place aux images. Tant que DMC continuera à nous régaler et Rondo provoquera certains à nous demander s’il est ‘de retour’, on continuera notre culte envers le monstre formé à Kentucky. Up next, Atlanta.

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