Les Spurs remportent le dîner des Français, 114-94 : Tony, Boris et Nico ont bien traîné à table…

Le 08 nov. 2015 à 06:25 par Bastien Fontanieu

Toujours un moment particulier quand Parker, Babac et Batum se retrouvent sur le même parquet, même si ce n’est pas pour jouer dans la même équipe : le premier affrontement entre Hornets et Spurs a terminé à l’avantage des hôtes, une victoire 114 à 94 mais pas vraiment marquée par les tricolores.

En ce moment, il faudrait peut-être obtenir un déplacement d’Orlando à Utah pour pouvoir assister à deux grosses performances numériques offertes par des compatriotes, quand on voit la forme dans laquelle se trouve Evan Fournier cette semaine et les responsabilités offertes à Rudy Gobert du côté de Salt Lake City. Cependant, hier soir, c’est dans le Texas qu’il fallait se trouver si on souhaitait entendre un fond d’accordéon et sentir un peu de fromage traîner dans le coin, puisque San Antonio accueillait Charlotte, l’occasion notamment pour Nico de tester sa nouvelle cylindrée devant ses potes. Malheureusement ? Ce ne sont pas vraiment nos trois copains de l’Hexagone qui ont dominés la rencontre, loin de la même puisque Batum a été particulièrement maladroit (10 points à 2/6 et 4 balles perdues mais 5/5 aux lancers), Tony a continue son début de saison compliqué (7 points, 6 passes et 4 balles perdues) et Boris a été plus propre même si son temps de jeu était assez faible (4 passes en 16 minutes). Un petit soupir donc, en voyant ces trois piliers peser ‘aussi peu’ dans une rencontre où ils se sont pourtant croisés, même si on comprend tout à fait le contexte de saison régulière et de reprise qui intervient seulement quelques semaines après le coup physique et émotionnel de l’EuroBasket. On s’attendait peut-être à voir un peu plus, un peu mieux, malgré le changement de franchise de l’un et les nouveaux postes hiérarchiques des autres.

C’est plutôt Manu Ginobili qui a fait péter la baguette et le béret du côté des hôtes, grâce à un énorme troisième quart (42 à 19) dirigé avec Patty Mills à ses côtés, l’ancien a régalé à distance comme à la distribution, confirmant une nouvelle fois que l’idée de vouloir prendre sa retraite était peut-être mauvaise avec encore autant de jus dans le tank. Impérial sur l’énorme run de la seconde mi-temps imposé par les Spurs, la légende d’Argentine a vendu du rêve au public et c’est du coup une victoire rassurante que sa franchise a pu valider, après la vilaine fin de match exécutée à Washington. Il y avait de la place pour que l’armée texane reparte de la Maison-Blanche avec un succès, mais c’est bien Bradley Beal qui en a décidé autrement et aujourd’hui cela ne représente plus qu’un mauvais souvenir puisque le chemin de la victoire a été retrouvé par les Spurs. Désormais, les yeux seront tournés vers le retour de DeMarcus Cousins ce lundi, et surtout le déplacement à Portland mercredi où un certain LaMarcus Aldridge sera très attendu. Côté Hornets, on avait gentiment pris son pied en étrillant les Bulls à la maison et en allant s’offrir Dallas à l’extérieur, finalement ce sera dans l’avion plutôt qu’à la maison qu’il faudra se reconcentrer car les Wolves accueilleront Nico et compagnie ce mardi, trois bons jours de break qui pourraient permettre à l’armée de Charlotte de bosser certains fondamentaux défensifs comme offensifs.

Si certains se posent déjà la question, Orlando contre Utah c’est vendredi prochain, le 13 novembre ! Un jour qui est censé porter malheur mais rien qu’en voyant le duel entre Fournier et Gobert au niveau numérique on peut bien se prendre un piano sur la gueule.

Source image : Eurosport


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