Preview Pelicans – Hawks : le petit Anthony Davis est demandé au 36-15 code injouable

Le 06 nov. 2015 à 19:39 par Alexandre Martin

Après leur défaite inaugurale à domicile contre les Pistons d’Andre Drummond, les Hawks ont tout de suite retrouvé le rythme et le jeu qui a fait d’eux la meilleure équipe de l’Est en saison régulière l’an dernier et ont aligné 5 victoire d’affilée. Tout va bien donc pour les Faucons. Pour les Pelicans en revanche, c’est une autre histoire qui se chapitre pour l’instant de galère en galère et de revers en revers. 

4 défaites pour la Nouvelle-Orléans. Un peu plus de 100 points marqués en moyenne pour plus de 115 dans la musette. C’est inquiétant même s’il est vrai que les gars du Bayou ont déjà affronté deux fois les Warriors ce qui n’aide pas à se mettre en confiance. Mais ce qui est tout de même préoccupant c’est l’incapacité de l’équipe à rentrer des tirs. Tout juste plus de 40% de réussite et moins de 34% de loin pour l’instant. C’est un souci car le style offensif rapide et léché prôné par Alvin Gentry – et avec lequel il vient de remporter un titre en tant qu’assistant – ne peut fonctionner que si les joueurs plantent leurs shoots à des pourcentages décents. C’est clairement la raison principale pour laquelle les Pelicans n’ont pas encore obtenu la moindre victoire. Une autre pourrait être évoquée bien sûr : l’état de santé très moyen voire pire de plusieurs membres importants du groupe comme Jrue Holiday (limitation de minutes) et Tyreke Evans  (out encore pour plusieurs semaines).

Et puis, il ne faut pas oublier qu’un certain Anthony Davis est en-dessous de ce qu’on peut attendre de lui ce qui fait forcément très mal au rendement général de l’équipe. L’ailier-fort tourne pourtant à 20,8 points (à seulement 38% au tir), 10 rebonds et 3 contres par match ! Il n’a encore que 22 ans mais tout le monde pensait le voir cartonner beaucoup plus. Coach Gentry et les Pelicans les premiers… Mardi, dans la défaite contre Orlando, Davis est tombé plutôt bas avec ce vilain 3-12 au tir pour se contenter de 14 points au final. Mais il n’est pas le seul donc : Ryan Anderson shoote à moins de 40%, Jrue Holiday et Eric Gordon également. Dans ces conditions, il n’est pas évident de gagner. N’est-ce pas “AD” ?

Je dois juste trouver le gars ouvert, essayer de faire le bon choix ce qu j’essaie de faire. Puis, c’est à aux gars de renter des tirs. A partir du moment où ils font ça, la défense ne peut plus trop me prendre à deux ou à trois parce que nous avons des gars qui peuvent rentrer des shoots.

Effectivement, tout est plus simple au basket quand la balle circule bien et que les tirs rentrent… C’est d’ailleurs quelque chose que les Hawks ont bien compris. Des Hawks qui – non contents d’attaquer de mieux en mieux – semblent avoir repris leurs bonnes habitudes en défense et viennent de tenir leurs 4 derniers adversaires à 94 points ou moins. La conséquence d’une belle agressivité collective comme le fait remarquer Paul Millsap :

Les gars bougeaient bien, les gars ont été actifs en défense. Si nous faisons ça chaque soir, ce genre de chose (prendre mois de 94 points) va arriver souvent.

Et avec leur belle capacité à faire tourner en attaque et à planter des tirs – notamment avec le retour de Kyle Korver qui était absent au dernier match – les Hawks deviennent très compliqués à jouer si on n’arrive pas à leur passer une centaine de points. La triplette Horford – Millsap – Splitter fonctionne bien dessous pendant que les extérieurs font un excellent boulot sous la houlette de Jeff Teague et sous l’oeil expert de Budenholzer qui a le don de faire du bon basket sans stars.

C’est donc un vrai défi qui attend Anthony Davis et consorts cette nuit. Ils sont à la maison, ils ont un besoin vital d’une première victoire et vont devoir se coltiner une équipe d’Atlanta en très bonne forme. Et malheureusement pour l’intérieur mono-sourcillé, si on devait faire un pronostic, on verrait bien une grosse ligne de stats pour lui mais avec un défaite au bout… Dur sûrement mais réaliste au vu de la dynamique des deux formations.

Source image : smh.com