Jabari Parker a bien fait son retour hier soir : premier sprint après 300 jours de frustration !

Le 05 nov. 2015 à 06:34 par Bastien Fontanieu

Jabari Parker

Si la plupart des fans de balles oranges avaient entouré les retrouvailles entre Chris Paul et Stephen Curry hier soir, celles réunissant Jabari Parker avec les parquets étaient tout aussi attendues chez nous : 16 minutes plus tard, tout va bien !

Il fallait attendre, encore et encore, sans broncher. Faire preuve de patience, de discipline, ne pas se précipiter et accepter la réalité, que sa blessure l’an passé avait été sérieuse et qu’il valait mieux reprendre mollo plutôt que de foncer à toute blinde dans les arbres des raquettes. Ce mercredi à domicile, c’est tout un public qui s’est rassemblé autour de la jeune star formée à Duke pour célébrer son comeback, ses premières foulées depuis l’explosion de son genou face aux Suns il y a quasiment un an. Un an, vraiment ? C’était le 15 décembre 2014, les Warriors n’avaient pas gagné de titre depuis 40 ans et la France était déterminée à remporter l’Euro chez elle. Un match dans l’Arizona qui s’était terminé dans le vestiaire pour Jabari, terrible nouvelle pour le jeune joueur qui commençait à trouver ses marques et semblait bien placé afin d’offrir à Andrew Wiggins un peu de concurrence dans la course au titre de Rookie de l’Année. Et puis finalement non, l’opération, la rééducation, les semaines de doutes et les longues nuits de réflexion.

Tout ça, enfin laissé de côté hier en accueillant les Sixers, même sans Michael Carter-Williams pour jouer son ancienne équipe. Jabari ? Simplement 16 minutes de jeu autorisées par le staff médical et Jason Kidd, ce pretty jumper qu’on retrouvait avec joie dans le périmètre et une vision du basket qu’on apprécie toujours autant. Pas de réussite, évidemment (1/6), mais on ne s’attendait pas à voir le garçon nous claquer une Kevin Durant après un an loin des parquets. Tout ce qu’on souhaitait, c’était le voir courir et quitter le terrain sur deux jambes, plutôt que sur les épaules de deux coéquipiers comme cela avait été le cas en décembre dernier. Ouf, validé. Par conséquent, on suivra avec attention sa progression dans le jeu comme dans son intensité physique, après une soirée qui était réservée aux sourires dans le Wisconsin hier puisque la victoire fût bouclée contre les Sixers (merci Middleton, clutch à distance) et l’enfant tant attendu sélectionné en deuxième position de la Draft 2014 faisait son grand retour. Que du bon et beaucoup d’ambition, une recette qui a fait le succès des Bucks l’an dernier et qui devra se réinstaller progressivement dans cette équipe ayant assez mal démarré sa saison.

Source image : Twitter – @Bucks