Bradley Beal s’offre les Spurs au buzzer : comme dirait Rihanna, bitch better have my money !

Le 05 nov. 2015 à 05:25 par Bastien Fontanieu

Bradley Beal

Alors qu’il n’a pas obtenu de prolongation de contrat pendant l’automne et qu’il a décidé de miser sur sa saison afin d’obtenir une énorme brouette de cash dans un an, l’arrière des Wizards a défoncé la porte de son management hier soir en plantant le tir de la gagne face aux Spurs : 102 à 99, ball game !

Et donc comme ça vous souhaitez payer Kevin Durant avant moi ? C’est une des phrases qu’on aurait pu entendre ce mercredi en sortie de vestiaires, après avoir vu l’arrière formé à Florida rentrer un de ses plus beaux tirs en carrière. Opposé aux Spurs, le garçon devait prolonger sa récente très bonne forme puisqu’il avait passé la barre des 25 points à 3 reprises en autant de rencontres, mais il fallait surtout ce faire afin de replacer ses Wizards dans la colonne victoire, après une vilaine défaite à la maison contre les Knicks. Toujours aussi à l’aise balle en main, trouvant ses positions et ayant pourtant droit à un traitement particulier puisque Danny Green et Kawhi Leonard l’observaient de très près, le jeune Bradley réalisa un nouveau match complet mais il rentra surtout ce tir de la gagne sur un système qui selon la police a été dessiné par Randy Wittman et selon le syndicat par John Wall. Remontant un petit écart dans les douze dernières minutes en faisant notamment perdre un wagon de ballons aux Spurs, les soldats de la Maison-Blanche feront tout leur possible pour forcer les Texans à rendre leurs armes, ce qu’ils avaient presque réussi à faire avant de voir Tony Parker planter un énorme trois-points pour la prolongation.

La prolonquoi ?

Sortie de temps-mort, balle pour les hôtes et surtout dans les mains de Wall. Défendu par Kawhi, le bon Beal obtient un écran de Marcin Gortat et le switch défensif est réalisé par les Spurs. Mauvais délire ? Mauvais délire, car Bradley remarque immédiatement l’avantage de vitesse qu’il possède sur Aldridge pendant que Leonard soupire déjà en voyant l’horreur se dérouler sous ses yeux. Feinte de départ ligne de fond, merci LaMarcus qui regarde le banc des Wizards, je me recentre sur mes appuis et m’élève avec les épaules bien alignées : fouetté, extension, silence, ficelle, ball game. Les Spurs n’ont plus de temps-mort et Washington l’emporte dans une fin de match asse folle. S’il y a bien un homme qui souhaite rejoindre son bras-droit au All-Star Game cette année, c’est le numéro 3 de DC qui est pour le moment sur un départ canon cette saison et qui a montré que ses propos n’étaient pas du bluff : lorsqu’il trouve son rythme et reçoit des responsabilités, monsieur peut devenir tout bonnement impossible à arrêter. San Antonio repart la tête baissée en n’ayant pas offert son meilleur dernier quart de l’histoire, même si Kawhi avait encore été exceptionnel pour les siens.

Victoire de Washington à la maison, énorme coup de poing de Beal sur la table, qui souhaite définitivement rentrer dans la discussion des meilleurs arrières en NBA : Harden et Thompson sont sympa, mais moi aussi je peux bomber du torse. S’il multiplie ce type d’action et de performance, on ne pourra que lui accorder ce droit-là.

Les highlights complets de Bradley !

 

 

Source image : WashWizards


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