Bradley Beal tout en modestie : “Personne ne peut m’arrêter. Purement et simplement.”

La nuit dernière, à l’entame du dernier quart, les Wizards étaient menés de 10 points sur le parquet de Bucks emmenés par un Giannis Antetokounmpo omniprésent et très agressif en attaque (27 points, 9 rebonds et 3 interceptions pour le Grec). Milwaukee semblait tenir le bon bout pour s’offrir une première victoire cette saison mais c’était sans compter sur Bradley Beal. 

L’arrière de Washington a planté 14 points dans cette ultime période pour finir la rencontre avec 26 unités à son compteur à 9/16 au tir dont un sympathique 5/6 derrière l’arc. Khris Middleton notamment n’a rien pu faire pour enrayer le coup de chaud du sniper venu de la capitale et les Wizards ont donc refait leur retard et sont même passés devant pour s’imposer au final dans le sillage d’un Beal très en confiance comme il l’a fait comprendre lors de l’interview d’après-match :

“Personne ne peut m’arrêter. Purement et simplement.”

Tranquille l’ami Bradley, tout en modestie comme souvent chez lui. En tout cas, concernant les Bucks, c’est un fait indéniable : ils n’ont pas pu l’arrêter et cela leur a coûté très cher. Washington vient de gagner ces deux premiers matchs alors qu’ils ont à chaque été mis en grosse difficulté que ce soit face au Magic ou face aux Bucks. Mercredi (contre Orlando) c’est John Wall qui avait fait le boulot pour permettre aux siens de s’imposer d’extrême justesse (88-87) et le meneur des Wizards est ravi de voir que son acolyte du backcourt a su enfiler le costard de sauveur à son tour comme il l’a expliqué dans des propos rapportés par le Washington Post :

C’est génial. Il a pris mon rôle cette nuit. Il est sorti de sa boîte. J’ai mis un 3-points mais il a mis plusieurs gros tirs pour nous. Ce qui est bien pour notre équipe c’est que ce soit lui ou moi, nous pouvons prendre le jeu à notre compte à tout moment mais nous continuons toujours de contribuer et d’impliquer nos coéquipiers en même temps.

Des coéquipiers tout aussi satisfaits de la situation comme John Wall, voire impressionnés par Beal comme Jared Dudley arrivé cet été à Washington en provenance de… Milwaukee :

Nous avons le même agent et je disais à mon agent que je ne savais pas qu’il (Bradley Beal) était aussi explosif. Vous pouvez voir sa confiance. C’est sa quatrième année, il est en fin de contrat, il bosse dur et se bouge le c**, il grandit. Pour être honnête avec vous, John (Wall) est notre meilleur joueur mais il (Beal) est notre meilleur scoreur. Quand il attaque agressivement, nous sommes une meilleur équipe.

L’ami Dudley a parfaitement raison. Wall est le patron des Wizards mais quand Beal score comme ça au bon moment, Washington devient une équipe très compliquée à battre. De là à relancer le débat sur le meilleur backcourt de NBA ? Pourquoi pas ! De là à se croire inarrêtable ? Ne poussons pas le bouchon trop loin non plus…

Source : Real GM

Source image : CSN Washington