En souvenir d’Evan Fournier à New York : un sabre comme couteau, du Ruinart en gâteau !

Le 29 oct. 2015 à 11:33 par Bastien Fontanieu

Chaque 29 octobre est une occasion parfaite pour célébrer le retour de la NBA, puisque la saison reprend généralement dans ces eaux-là (Emile), mais cette date représente aussi un moment marquant dans l’histoire du 94220.

Ce code ? C’est celui de Charenton le Pont, berceau d’Evan. C’est là-bas qu’il y a réalisé ses premiers double-pas, c’est là-bas que ses premiers choix capillaires se sont dessinés, entre trois entraînements avec ses potes et deux contre-attaques. Evan, qu’on a accueilli dans l’immense NBA il y a maintenant 4 ans, est aujourd’hui installé dans un bon fauteuil du côté d’Orlando et il souhaite offrir la meilleure saison possible à la Floride, lui qui sort justement d’un exercice à la fois excitant et frustrant dans la franchise de Mickey. Frustrant ? Oui, dans le sens où ses débuts ambitieux promettaient le meilleur à venir, mais qu’entre les problèmes d’entraîneurs et les pépins physiques, les premières briques posées sur le sol furent délaissées et leur ciment asséché par le vent. Excitant ? Oui, car ceux qui ont vécu le début de campagne dernière se souviennent encore de cette nuit folle, cette soirée historique pour Fournier, un moment d’excellence sur la plus belle des scènes : le MSG de Spike Lee and co.

C’est là-bas qu’il reproduira justement ces gestes, appris à CLP dans la douceur de l’enfance, en rythme et de façon disciplinée, bien servi par un Nikola Vucevic plus serein au poste et une défense adverse totalement désintéressée par ce numéro 10 à la coupe nippone. Comble du crime ? Insolence supérieure à nos espérances ? C’est face à J.R Smith, un être qu’on respecte pourtant plus que quiconque dans le circuit pro pour sa passion dans la boisson, qu’Evan fera péter le champagne. Oui monsieur. Agressif d’entrée et bénéficiant de l’absence d’Oladipo, le frenchie offrira sa plus belle performance en carrière, son ‘plus gros kif’ d’ailleurs pour reprendre ses mots. Avec 15 points dans le premier quart, il préchauffe et annonce déjà que cette soirée sera sienne. Le Magic tient le match mais les Knicks reviennent, parfait pour un scénario idyllique : dans les dernières minutes du match, c’est Fournier qu’on retrouve balle en main, drivant à outrance pour provoquer la défense adverse et obtenir des lancers. Il en aura, justement, un paquet, puisqu’il en rentrera notamment 4 afin de verrouiller la victoire des siens au MSG. Buzzer, 97 à 95, ball game.

Avec 28 points (à 8/14 au tir, 2/4 du parking et 10/14 aux lancers), Evan réalise un rêve de gosse puisqu’il termine meilleur marqueur de sa rencontre à New York, devant Melo, devant Spike, devant les fans qui voulaient voir le Magic s’écrouler dans le money time. Certainement pas avec Champagne, un homme dont on célèbre l’anniversaire comme il se doit aujourd’hui. Raise your glass.

Source image : Northjersey.com