Nikola Mirotic et Derrick Rose font craquer les Cavs : 37 unités combinées avec une pointe de folie
Le 28 oct. 2015 à 06:34 par Leo
Sous le regard avisé de leur Potus présidentiel, les Bulls de Chicago sont venus à bout des Cavaliers de LeBron James (97 à 95) après avoir tenu les rênes pendant la grande majorité de la partie. Les nouveaux poulains de Fred Hoiberg n’ont pas plié sur la fin, leur permettant de rafler leur premier succès de la saison !
Le début de rencontre fut pourtant à l’avantage des pensionnaires de l’Ohio, plus en jambes et trouvant des ouvertures plus aisément. En l’absence de Kyrie Irving, le revenant Mo Williams se met en évidence le premier, fort d’un rythme soutenu qu’il maintiendra jusqu’au gong final (19 points et 7 offrandes à 7/15 au tir). Les Bulls, quant à eux, prennent leur temps pour lancer la machine et libérer leur imagination en attaque. Grâce à une exécution plus rapide dans le domaine offensif qui laisse libre cours à de nombreuses fulgurances individuelles, Chicago rattrape son léger retard concédé dès l’entame par les coups de boutoir successifs de Nikola Mirotic, aussi surprenants que judicieux. Avec 11 points d’emblée – 19 et 9 rebonds au final, le néo-promu dans le cinq de départ des Taureaux fait sensation aux quatre coins de l’arène qui est copieusement séduite par ses prises d’initiative payantes. Alors que son comparse espagnol Pau Gasol est comme perdu dans le brouillard, l’intérieur natif du Monténégro de 24 ans permet à son escouade de se saisir des commandes du match, des Bulls menant de 6 unités à la pause avec les 7 poins bienvenus, inscrits par le sniper Doug McDermott avant l’entracte.
De son côté, LeBron James remotive ses troupes dès la reprise, celui-ci auteur d’une rencontre somme toute classique pour lui avec 25 pions, 10 rebonds et 5 passes décisives au compteur. Or, le “King” est quelque peu esseulé dans un premier temps par son acolyte Kevin Love qui accumule les échecs. A l’inverse, un Derrick Rose masqué force les décisions mais ne rechigne pas à servir ses frères d’armes – E’Twaun Moore et Tony Snell dans les corners notamment – dans les meilleures dispositions. En dépit d’un 8/22 personnel peu ragoutant au shoot, ses 18 points et ses 5 caviars distillés vont s’avérer cruciaux lors du dénouement, de même que les 17 points et les stops défensifs de Jimmy Butler qui avait comme mission principale de ralentir au maximum le numéro 23 adverse. Cependant, les compagnons de Joakim Noah (sorti sur blessure au genou) faiblissent un chouia à mesure que le buzzer final pointe le bout de son museau ; un moment de fatigue après avoir beaucoup couru que les Cavs décident d’exploiter à leur avantage. S’extirpant de sa torpeur, K-Love remet le nez à la fenêtre avec quelques tirs primés sur pick-and-pop. Deux coup sur coup trouveront d’ailleurs la mire dans le money time afin que ses partenaires recollent tout près des protégés d’Hoiberg. -2, balle à LBJ, mais Gasol rôdait dans les parages…
En bref, première sortie alléchante de ces Bulls nouveaux qui ont imposé leur style sur des Cavs au banc très faiblard. Le retour du gourmand Tristan Thompson (2 points et 12 rebonds) n’aura rien changé à l’affaire que des hôtes méritants sont allés gagner en ménageant soigneusement leurs efforts. Le choix d’Hoiberg de faire tourner son effectif de manière continue a été déterminant en vue de la victoire, n’en déplaise à Tom Thibodeau…
D-Rose et “Treekola”, le duo hargneux et chevaleresque qui a bien chagriné Cleveland :
Source image : bullsnation.net
