Aux armes citoyens ! Quel joueur français portera le drapeau tricolore le plus haut cette saison en NBA ?

Le 22 oct. 2015 à 17:14 par Giovanni Marriette

Français de NBA

On continue petit à petit la présentation des rubriques TrashTalk que vous retrouverez tout au long de la saison. Place aujourd’hui à nos Français de NBA, dont vous pourrez suivre ici les performances deux fois par mois, à la sauce TrashTalk bien-sûr. Et pour bien commencer, on attaque dès maintenant avec une petite revue d’effectif. Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé…

La saison est là, toute proche… Et parmi tous ceux que vous avez hâte de retrouver dans quelques jours chaque nuit sur votre PC ou dans votre TV, le contingent français de NBA se place en bonne position. Plutôt logique vu que nos Frenchies ont pris l’habitude ces dernières saisons de nous offrir de la perf à la pelle, pour preuve les trophées de MIP, MVP des Finales ou encore DPOY de Boris Diaw, Tony Parker et Joakim Noah. Mais depuis quelques saisons, une autre génération de joueurs venus de Gaule commence à pointer le bout de son nez. Ils s’appellent Evan, Rudy ou Joffrey et représentent la caution bleu-blanc-rouge de demain dans la Ligue surtout qu’ils ont eu la bonne idée de perpétuer dès leur arrivée une tradition désormais bien ancrée aux States, celle de voir des Français dominer. On part tout de suite pour une présentation de ceux qui voudront cette année encore porter fièrement les couleurs françaises dans notre belle NBA. Let’s go ? Non. Allons-y.

Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas Batum, Joakim Noah, Rudy Gobert, Evan Fournier, Kevin Seraphin, Ian Mahinmi, Alexis Ajinca, Joffrey Lauvergne, Damien Inglis. Autant de compatriotes qui tenteront donc de se faire un nom pour certains, de continuer à progresser pour d’autres, et tout simplement de poursuivre leur exceptionnelle histoire américaine pour quelques uns d’entre eux.

Tony Parker

Tony Parker

Le Boss du rap-game part à la conquête d’une baguouse de plus
source : chartsinfrance.net

Comment présenter en 2015 notre plus bel étendard de l’autre côté de l’Atlantique ? Peut-être en rappelant sommairement son palmarès aux States ? Allez c’est ti-par : quadruple champion NBA, MVP des Finales, 7 fois All-Star, dans les 10 meilleurs passeurs de l’histoire des Playoffs… Un futur Hall Of Famer et une légende du côté de San Antonio, qui n’attend plus qu’une cinquième bague pour passer au statut de demi-Dieu dans le Texas. En difficulté depuis deux ans sur un plan purement statistique, il a néanmoins l’excuse plus que valable de refiler petit à petit les clés du camion à Kawhi Leonard, lequel sera rejoint cette saison par LaMarcus Aldridge pour faire pleurer toutes les défenses de la Ligue. Si Tony Parker n’est plus ce formidable dominateur individuel, il s’est mué aujourd’hui en vétéran sur les épaules duquel une franchise peut se reposer. A 33 ans, TiPi est plus près de la fin que du début, mais le temps est suffisant pour écrire encore quelques pages du merveilleux livre de sa vie.

Stats 2014/15 : 14.4 points à 48.6% (42.7% du parking et 78.3% aux LFS), 1.9 rebond, 4.9 passes, 0.6 interception en 28.7 minutes.

Objectif 2015/16 : finir de baguer sa main droite.

Boris Diaw

Boris Diaw

Pop devra une fois de plus surveiller son joueur pour qu’il reste en forme.
source : bigbluetheory.com

L’éternel lieutenant de Tony Parker en EDF l’a finalement rejoint dans le Texas en 2012. Passé par Atlanta d’où il peinera à décoller, par Phoenix où il se fera un nom et où il décrochera un superbe trophée de MIP en 2006, puis par Charlotte où son plus gros fait d’armes restera d’avoir pris 50 kilos en quelques mois, c’est donc finalement sous les ordres de Gregg Popovich qu’il ouvrira enfin son armoire à trophées collectifs en devenant champion NBA 2014 avec son pote après une Finale NBA dure à avaler un an plus tôt. Si Babac est passé par tous les états depuis son arrivée en 2003 dans la Ligue, il est aujourd’hui le facilitateur parfait dans le système Spurs, régalant grâce à sa science du jeu (passe, placement, jeu sans ballon…) et se faisant même parfois plaisir au scoring, malgré un refus de shooter devenu un gimmick désagréable au fil de ses années en NBA mais désormais oublié dans l’attaque de feu des Texans. Avec les arrivées de Marjanovic, Aldridge et David West, Boris devrait perdre quelques minutes de temps de jeu cette saison mais il restera à n’en pas douter l’un des relais de Pop sur le terrain grâce à son QI Basket de 3000 qui lui gèle quoiqu’il arrive une place de choix dans n’importe quelle rotation.

Stats 2014/15 : 8.7 points à 46% (32% du parking et 77% aux LFS), 4.3 rebonds, 2.9 passes, 0.9 interception et 0.3 contre en 24.5 minutes.

Objectif 2015/16 : la bague mais sans anneau gastrique.

Nicolas Batum

Nicolas Batum

En attaque l’an passé, Nico s’est souvent caché dans ses mains.
source : bloguin.com

S’il est un petit français qui jouera gros cette saison c’est bien lui. Passé de l’Oregon à une nouvelle gow nommée Charlotte, Batman a la chance de débarquer dans une franchise qui lui donnera sans doute une grosse partie de son trousseau de clés, ce qui n’était malgré tout jamais pas toujours le cas à Portland. Pas facile en effet d’exister derrière un duo de franchise players obnubilé par l’attaque, problème que ne rencontrera pas Nico chez Michael Jordan puisque notre ami pourrait se retrouver deuxième option offensive des Hornets derrière le gros Al Jefferson. Avec un meneur gestionnaire à la baguette et un roster équilibré mais sans vraiment de talent hors-norme, Nicolas Batum aura donc tout le loisir de prouver à ses nombreux détracteurs qu’il mérite le pognon qu’il touche, qu’il vaut mieux que cette saison compliquée (la pire de sa carrière) qu’il nous a offert l’an passé, et qu’il est capable de driver une équipe de Playoffs, tout en continuant à se coltiner en défense les meilleurs attaquants du pays. Une grosse saison on vous dit…

Stats 2014/15 : 9.4 points à 40% (32.4% du parking et 85.7% aux LFS), 5.9 rebonds, 4.8 passes, 1.1 interception et 0.6 contre en 33.5 minutes.

Objectif 2015/16 : les Playoffs + fermer des bouches.

Joakim Noah

Joakim Noah

C’est le Joakim Noah enragé qu’on veut revoir cette saison.
source : reddit.com / Getty Images

Le Jooks Defensive Player Of the Year en 2014 n’était que l’ombre de lui-même la saison dernière. Semblant en permanence en délicatesse avec un physique friable, il a également vécu douloureusement l’arrivée de Pau Gasol en ville et sa production s’en est diablement ressentie. Avec un secteur intérieur toujours aussi dense (Gasol, Mirotic, Gibson + le petit Portis qui montre le bout de son nez), le pivot français devra se sortir les doigts de la crinière cette saison s’il ne veut pas devenir carrément persona non grata à Windy City. Certains parlent même déjà d’un éventuel trade qui pourrait voir le jour, tant celui qui symbolisait il y’a à peine plus d’un an l’âme de la franchise semble aujourd’hui perdu sur le terrain. On exagère à peine mais quand on voit la charge de travail abattue par le fils de Yannick en 2014, on a mal aux yeux en se repassant les images de la saison passée. Espérons pour lui que l’arrivée de Fred Hoiberg lui redonnera un nouveau souffle, dans une période charnière de sa carrière que l’on suivra forcément de très près ici et un peu partout aux États-Unis. En tout cas, Joakim devra cette année sortir du banc, un statut nouveau qu’il devra également apprendre à gérer… Retour en grâce dans l’Illinois ? Déménagement en préparation à New-York ? Quoi qu’il en soit, on va entendre parler de la chevelure de Jooks cette année…

Stats 2014/15 : 7.2 points à 44.5% aux tirs (60.3% aux LFS), 9.6 rebonds, 4.7 passes, 0.7 interception et 1.0 contre en 30.6 minutes.

Objectif 2015/16 : trouver un appartement à New-York. Aimer son pays.

Rudy Gobert

Rudy Gobert

S’cusez-moi m’sieur, la gloire c’est bien par là ?
source : pdfantasysports.com

Peut-être celui dont on attend le plus cette année. En même temps, avec la deuxième partie de saison qu’il vient de nous offrir, Rudy a plutôt intérêt à confirmer puisqu’il est tout simplement devenu la coqueluche du public français et d’une partie des zamerik. Prolongé récemment en compagnie des autres gamins de la franchise, le géant français sera cette saison le point central de la progression du Jazz et les objectifs sont multiples. On parle de DPOY, on parle de All-Star Game à très court-terme, on parle de Playoffs dans l’Utah… Tout ceci Rudy l’a dans les jambes et surtout dans ses immenses bras, et on se lèvera obligatoirement chaque nuit durant laquelle notre Tour Eiffel sera de service. Au sein d’un roster très jeune, Rudy Gobert peut déjà se vanter d’être l’un des leaders de sa franchise, à tout juste 23 ans. A lui désormais de continuer sur la voie royale qu’il s’est tracée depuis quelques années, pour devenir qui sait l’un des joueurs les plus dominants de toute la ligue. Rien que ça.

Stats 2014/15 : 8.4 points à 60.4% (62.3% aux LFS), 9.5 rebonds, 1.3 passe, 0.8 interception et 2.3 contres en 26.3 minutes.

Objectif 2015/16 : Confirmer. Exploser.

Evan Fournier

Evan Fournier

“En fait, cette coiffure, tout est parti d’un pari.”
source : Twitter

Autre membre de la génération 92 avec Rudy Gobert, Evan Fournier continue son bout de chemin dans la Grande Ligue, en progressant chaque année toujours un peu plus. L’an passé à Orlando, il avait démarré en trombe, se mêlant même durant quelques semaines à la liste des MIP potentiels. Malheureusement, une blessure et un mauvais coach plus tard, Evan bouclait une saison finalement moins étincelante qu’elle n’aurait pu l’être, mais tout de même pleine de promesses. Virage important cette année pour la caution swag de l’Équipe de France puisqu’en plus de faire connaissance avec un Scott Skiles reconnu pour être un coach solide mais dur avec ses joueurs, il devra composer avec la concurrence d’un petit nouveau du nom de Mario Hezonja, drafté cet été en provenance de Barcelone. Le Croate débarque en Floride avec son irrespect et ne se privera pas pour dégager Evan de son statut de “petit européen qui promet”. On aura donc là-aussi pour Evan Fournier une année très importante qui décidera peut-être de la direction de la carrière du jeune sniper. Allez Evan faut pas se louper là.

Stats 2014/15 : 12 points à 44% (37.8% du parking et 72.8% aux LFS), 2.6 rebonds, 2.1 passes et 0.7 interception en 28.6 minutes.

Objectif 2015/16 : Se rappeler de Lilian Thuram, profiter d’un vrai coach.

Kevin Seraphin

Kevin Seraphin

#KSLife, aiiight, braaah, tahu, hun-hun.
source : nba.com

En voilà un qui a dû kiffer son été. Enfin libéré de l’emprise du seul coach NBA incapable de se servir d’une plaquette (et des ses intérieurs), Kevin Seraphin goûtera cette saison aux joies de la vie new-yorkaise. Finies les soirées à regarder Nene dans le blanc des tétons, hello Robin Lopez et Kristaps Porzingis. On va donc peut-être enfin voir un Seraphin en confiance et c’est une très bonne chose pour lui et pour les Knicks. Racé en attaque, Kevin a montré à de nombreuses occasions qu’il était très adroit balle en main et capable d’embêter n’importe quelle défense grâce à un jeu au poste très solide. Pour la défense on repassera mais arguons que du côté des Wizards, certains aspects du jeu étaient probablement zappés inexplicablement même si le Français est quand même loin d’être une passoire à la Nowitzki dans cet exercice. Verra-t-on enfin un Kevin à son niveau ? Résistera-t-il aux tentations new-yorkaises pour se concentrer sur sa carrière NBA ? La réponse très bientôt sur Instagram.

Stats 2014/15 : 6.6 points à 51.3% aux tirs (70.7% aux LFS), 3.6 rebonds, 0.7 passe, 0.1 interception, 0.7 contre en 15.6 minutes.

Objectif 2015/16 : intégrer la vraie rotation de Derek Fisher, ne pas intégrer la Jet-Set de New-York.

Ian Mahinmi

Ian Mahinmi

Mais qu’est-ce que je vois là didonc, ce serait pas une belle place dans la raquette ?
source : pinterest.com

L’été qui vient de passer sera peut-être finalement très bénéfique pour Ian Mahinmi. En effet, les dirigeants des Pacers nous ont gratifié d’un joli coup de balai dans leur raquette en envoyant David West chez les Spurs, Luis Scola au Canada et Roy Hibbert chez les fous. A l’arrivée, Frank Vogel se retrouve avec une rotation intérieure bien faible, en quantité comme en qualité. Car si Paul George devrait tâter relativement souvent du poste 4, le grand Ian pourrait voir ses minutes gonflées en l’absence d’une réelle concurrence in the paint. Myles Turner, Rakeem Christmas, Lavoy Allen, Jordan Hill… Ian n’a rien à envier à ces mecs-là et s’il se bouge il pourrait même prétendre, à terme, à une éventuelle place dans le starting five… Rien que ça. A 29 ans et après 7 saisons NBA dans les guiboles, l’heure est peut-être aussi pour lui au changement de cap. Chiche ?

Stats 2014/15 : 4.3 points à 55.2% aux tirs (30.4% aux LFS), 5.8 rebonds, 0.5 passe, 0.5 interception, 0.5 contre en 18.8 minutes.

Objectif 2015/16 : profiter du vide intersidéral dans la raquette des Pacers. Si possible rentrer ses lancers.

Alexis Ajinca

Alexis Ajinca

Alexis a été obligé d’adopter le style à la mode en ville.
source : pelicandebrief.com

Notre grand stéphanois a déjà une chance : il évoluera cette année aux côtés du spécimen le plus incroyable de ces dernières années, athlétiquement et “pilositairement” parlant. Pour le reste, il devra une fois de plus tenter de gagner des minutes au dépens d’Omer Asik, Kendrick Perkins (si, si) et Ryan Anderson. Son boulot sera cette année encore d’aller chercher les contacts et de bomber le torse dans la raquette plutôt que de s’écarter à outrance pour prendre des mid-ranges en pagaille. Car c’est connu autant que deux et deux font quatre et autant que Gérard est un génie, Alexis n’aime rien de plus que de s’écarter du panier, alors qu’il a pourtant le coffre nécessaire pour aller mettre des brins aux golgoths adverses. C’est d’ailleurs sur ce créneau-là qu’Alvin Gentry attendra le Français et qu’il lui offrira – ou pas – les minutes qu’il mérite. Un éternel recommencement mais un mal nécessaire pour exister en NBA. Et avec un peu de logique, notre Alexis pourra même goûter une fois de plus aux Playoffs en avril prochain. Y’a pire quand même non ?

Stats 2014/15 : 6.5 points à 55% aux tirs (81.8% aux LFS), 4.6 rebonds, 0.7 passe, 0.3 interception, 0.8 contre.

Objectif 2015/16 : se faire siffler des 3 secondes, prendre Anthony Davis en photo.

Joffrey Lauvergne

Dégage chez le coiffeur Kenneth, dégaaaaaage ! source : shamsports.com

Dégage chez le coiffeur Kenneth, dégaaaaaage !
source : shamsports.com

Peut-être l’une des bonnes surprises du clan tricolore cette année. Débarqué comme un cheveu sur la soupe l’an passé dans le bordel de Denver, JoLo pourrait profiter cette saison encore plus… du bordel à Denver. Car si Jusuf Nurkic semble indéboulonnable au poste de pivot titulaire, il y a clairement de la place pour l’international français. Capable de s’écarter pour scorer de loin, Joffrey pourrait même être amené à jouer quelques minutes au poste 4 quand la gâche ne sera pas prise par le cheval fou Kenneth Faried ou par un Gallinari appelé à jouer les pompiers de service comme stretch four. Une vingtaine de minutes de jeu n’est pas une utopie pour Lauvergne et l’on a vu, avec tout le recul que cela implique, que Mike Malone avait beaucoup utilisé son jeune intérieur lors d’une pré-saison où Jo aura surpris pas mal de monde en faisant partie des meilleurs éléments des Nuggets. De quoi laisser augurer de belles choses pour cette nouvelle année ?

Stats 2014/15 : 3.9 points à 40.4% aux tirs (18.8% du parking et 64.3% aux LFS), 3.2 rebonds, 0.5 passe, 0.3 interception et 0.4 contre en 11.2 minutes.

Objectif 2015/16 : se faire une place et un nom dans la Ligue. Ne pas péter un câble quand Denver sera à 5-39.

Damien Inglis

Damien Inglis

Là, c’est quand on m’a dit qu’il avait un Grec capable de jouer à tous les postes.
Source : Benny Sieu – USA TODAY Sports

Drafté en 31ème position l’an passé par les Bucks, Damien a manqué l’intégralité de la saison dernière à cause d’une blessure récalcitrante à la cheville. Il débarque donc en tant que rookie dans cet opus 2015/16, avec l’ambition de se faire une place dans le roster très fourni des Bucks. Derrière Jabari Parker, qui pourrait squatter poste 4 de temps en temps, et Giannis Antetokounmpo, qui pourrait pour sa part également jouer un peu poste… 1, 2, 4 et 5, il y a donc des minutes à prendre à l’aile, un poste qu’il partagera également avec Chris Copeland en sortie de banc. De l’aveu général, l’ancien étudiant du Centre Fédéral et éphémère roannais est un monstre physique qui peut gratter une petite place en NBA dès cette saison. On va y croire dur comme fer de notre côté, en se félicitant déjà de voir le jeune français avoir la possibilité de progresser dans une franchise qui monte, avec un coach solide (même si ce dernier éprouve parfois quelques difficultés à dresser les jeunes daims) et une organisation bien en place. C’est déjà ça.

Stats 2014/15 : blessé

Objectif 2015/16 : intégrer réellement la rotation. Apprendre.

Voilà donc pour la présentation complète du onze de départ français cette saison en NBA, onze petits envahisseurs venus de France qui auront la mission de porter haut nos couleurs en cette année olympique… Les starting-blocks sont installés, le camembert et la rosette sont au frais tandis que le pain cuit tranquillement dans le four à bois. Rendez-vous maintenant dans la nuit de mardi à mercredi pour une première nuit de basket où Joakim Noah ouvrira le bal des frenchies face à LeBron James. Miam miam.

source image : @artkor7 pour TrashTalk


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