Tous les produits labellisés Tristan Thompson disparaissent à Cleveland : le divorce est acté…

Le silence et la non-levée de sa qualifying offer poussent progressivement les Cavaliers à se faire une raison : Tristan Thompson ne viendra pas, tant pis pour tout le monde…

En effet, l’intérieur de 24 ans avait l’occasion jeudi dernier de mettre un terme à la “guerre froide” qui se déroulait en coulisses depuis plusieurs mois. Vous connaissez l’histoire par cœur : le Canadien, devenu avide au sortir d’une saison 2014/2015 prometteuse, demandait un paquet d’oseille aussi titanesque que l’appétit de son agent, Cleveland trouvait qu’il exigeait beaucoup trop mais a tout de même souhaité faire un effort histoire que tout le monde en ressorte satisfait, TT a fait la moue et n’a pas daigné se présenter au Media Day ni dès les premiers jours du training camp. Pire, il n’a pas pris les 6,9 millions d’acompte qui lui auraient offert la possibilité de reprendre des négociations plus poussées en juillet où il aurait ressemblé à un agent-libre séduisant, sortant là encore d’une saison très réussie sur le plan personnel et sans aucun doute reluisante d’un point de vue global. Dans ces conditions déplorables, marquées par un fort désappointement dû au mutisme d’un joueur vénal et immature ‘qui n’a pas reçu le jouet qu’il désirait’, la direction des vice-champions NBA a semble-t-il décidé de couper progressivement les ponts avec l’intéressé ! Journaliste au Cleveland Plain Dealer, Chris Haynes a surpris plusieurs intervenants en train de décrocher des affiches à l’effigie de Thompson dans la Quicken Loans Arena ce vendredi. De même, de nombreux maillots ainsi que de multiples produits dérivés du natif de Toronto ont été retirés des rayons des boutiques aux abords de l’arène…

An elevator at The Q is getting a facelift today… pic.twitter.com/naNoWilFjl

— Chris Haynes (@ChrisBHaynes) 2 Octobre 2015

“Un ascenseur de la Q a droit un petit lifting aujourd’hui…”

Plus qu’un simple déstockage ou qu’une vulgaire vengeance qui témoignerait d’une pression de la part des Cavs, la fracture qu’est en train de réaliser Tristan Thompson n’est pas uniquement un divorce entre son équipe et lui-même. Le rebondeur offensif est bel et bien en train de se tailler une très mauvaise réputation qui, sauf rebondissement de dernière minute, va le suivre de manière inlassable au fil de sa carrière. Pour peu qu’il y ait encore une suite dans cette carrière qui tourne en ce moment même au fiasco alors qu’il avait tout fait pour la placer sur la rampe de lancement, au sein d’une écurie compétitive dans laquelle il s’était imposé comme une pièce centrale, le tout sous la bénédiction de LeBron James en personne. Au-delà de ces minables questions d’argent, on se demande sincèrement à quoi joue Tristan Thompson et son clan, celui-ci à présent sans club et avec une étiquette d’enfant aussi gâté que stupide placardée sur son front. La réaction des Cavaliers est tout à fait compréhensible, ceux-ci lui envoyant un message limpide, à savoir celui d’une organisation déterminée à gagner coûte que coûte, avec ou sans lui. Le temps c’est de l’argent donc si l’ami Thompson privilégie son propre confort au devant des intérêts et des enjeux de toute une armada, de toute une ville, de toute une nation prête à retourner en Finales NBA, c’est que finalement il n’est plus digne de porter ses couleurs ou ses valeurs.

En espérant que notre intérieur bougon se ressaisisse rapidement s’il ne veut pas se retrouver en Chine ou aux Philippines dans un mois, après avoir perdu toute crédibilité et tout ce qu’il était parvenu à construire jusqu’ici…

Source texte : Bleacher Report

Source image : Cleveland Plain Dealer