20 raisons qui t’expliquent que France – Lettonie ça tabasse la Ligue des Champions

Le 15 sept. 2015 à 16:00 par Bastien Fontanieu

Ce soir, l’EDF aura une belle mission à remplir en écartant nos amis Lettons. Mais plus grand encore sera le challenge de l’audimat : comment faire face à la planète football qui retrouve une de ses plus belles compétitions ? Voici 20 bonnes raisons, à la sauce TrashTalk of course.

1) Déjà, on va commencer par mettre les choses au clair. La Ligue des Champions, y’en aura ce soir, dans un mois, dans trois et même dans huit. Et aussi dans un an. Alors qu’en comparaison, un championnat d’Europe à domicile, qu’on attendait depuis une décennie, qui se termine dans une semaine, dans une ambiance de dingue et avec la meilleure équipe de France de notre histoire ? Bitch please. La question ne se pose pas : vous regarderez la démo de Cristiano plus tard.

2) En parlant de CR7, ne nous dites pas que le match du Real face au terrifiant Chakhtar Donetsk est immanquable. On sait très bien que ça va se finir en blowout cette affaire, alors qu’à Mauroy on va transpirer comme des gros de 21h à minuit. On n’a rien dit sur les poules de l’Euro, donc vous n’avez rien à dire sur les vieilles poules de LDC.

3) Vous avez déjà entendu David Cozette au micro quand un gros trois rentre, de préférence sur la gueule de l’Espagne ? C’est quand même autre chose qu’Omar da Fonseca, dont les braillements font encore saigner nos oreilles. Et on n’a même pas parlé des situations où un but est marqué par un Argentin : là faut avoir fait araméen LV1 pour capter deux phrases.

4) Puisqu’on a des gens qui veulent découvrir de nouvelles contrées ce soir, rangez vos Malmö FF et leurs vaches. La Lettonie est de passage en France, donc on l’accueille comme il se doit : avec une bonne gifle tricolore dans la gueule et un Ricard.

5) Est-ce qu’on vous a fait chier avec le Mondial en 98 ? Quand il faut se rassembler derrière le drapeau grâce au foot y’a du monde, mais alors si ça concerne un autre sport c’est le désert des Mojaves. On a promis qu’on ferait le taff dans quelques mois avec l’Euro du pied-ballon en France, ce serait la moindre des choses que de laisser Benfica contre Astana de côté. Juste pour un soir.

6) Vous voulez qu’on compare un alley-oop de Nando pour Batum avec un centre de Yaya Touré pour Agüero ? Sérieusement ?

7) Excusez-nous si on préfère l’ambiance à Pierre Mauroy plutôt qu’au Parc des Princes. Bon, il y a encore quelques années on aurait pu avoir un vrai débat, mais Villeneuve d’Ascq c’est devenu District 9 depuis quatre jours et le match de l’EDF contre la Turquie a fait exploser le budget des oto-rhino-laryngologistes. Sources confirm.

8) Ce soir on joue la Lettonie. Pour pas mal de monde ça veut rien dire, mais pour ceux qui ont un peu regardé l’Euro c’est comme si on jouait Phoenix. Les gars cavalent dans tous les sens, ça prend des tirs du parking avec 18 secondes sur l’horloge des 24 et ça tape des alley-oops sur demi-terrain en plein quatrième quart. Si on avait joué la Géorgie on n’aurait pas forcé, mais ce soir c’est le Brésil à Mauroy.

9) Vous voulez qu’on compare la beauté capillaire d’Evan Fournier avec celle de Paul Pogba ? Sérieusement ?

10) Les copains en manque de patriotisme, il faut choisir. Vous pouvez pas marcher pour Charlie en janvier et nous dire que vous allez supporter le PARIS Saint Germain ce soir : y’a autant de parisiens dans cette équipe que d’espoirs de Playoffs dans le vestiaire des Lakers. Donc si vous avez faim d’esprit franchouillard, le choix est vite fait.

11) Si y’en a qui sont fans du contrat de Martial à Manchester et de sa perle contre Liverpool, imaginez un peu ce que Rudy Gobert va avoir dans quelques mois. Et si vous n’avez jamais vu Rudy jouer en direct c’est la bonne occasion. Et si vous n’avez jamais vu Rudy jouer en direct, pendez-vous en fait.

12) Magnifique soirée si tu te tapes un bon gros 0 à 0 entre le CSKA et Wolfsburg, avec 90 minutes de trottinette et deux pauvres occasions de but. Normalement, chez nous ce genre de score devrait durer environ 90 secondes. Arrêtez de vous torturer les yeux et venez voir deux équipes jouer rapide dans un match éliminatoire : ça n’a pas de prix et ça va scorer dans tous les sens.

13) Il y a un match avant celui de l’EDF. Et pas des moindres puisque c’est Grèce-Espagne à 18h30, le vainqueur rencontrant Tony et sa bande. On va donc vous laisser simplement imaginer la haine sur le visage du groupe si Gasol tape les Grecs et qu’il nous donne rendez-vous en demi-finale. Mode rouleau-compresseur avec au bout le match le plus attendu de notre histoire (sorry, Sydney 2000).

14) La Marseillaise, on l’a entendue un paquet de fois dans des grands stades ou sur des podiums olympiques. Mais 27.000 personnes qui agitent leur drapeau comme si leur vie en dépendait et qui vivent les paroles à tel point qu’un sang ibère plutôt qu’impur devrait abreuver leurs sillons ? Rarement autant frissonné avant une rencontre. Le top du top : Vincent Collet en leader de la chorale, criant à gorge déployée.

15) Un peu d’honnêteté dans ce monde de brutes. Oui, on peut flopper quand il le faut histoire de s’attirer les faveurs d’un arbitre. Mais on ne se roule pas au sol pendant 5 minutes, avec un jury qui note la course aux Césars. Jouons comme des grands, jouons proprement, jouons dur ce soir.

16) On aime bien les défenses qui se taquinent sur des corners et les coudes qui volent dans le dos de l’arbitre, mais ceux qui veulent des cadenas hors-pelouse et apprécient voir un homme en détruire un autre, on a tout ce qu’il faut en stock : Kahudi et Piétrus sur le terrain, ça te donne presque envie de chérir l’air que tu peux respirer chez toi.

17) Aucun problème à affirmer qu’un des trois plus grands sportifs français de l’histoire est actuellement à la tête de son équipe et qu’il veut emmener le pays jusqu’au bout. Oui, Tony Parker est souvent là et on s’est tous habitués à sa présence, mais apprécions la rareté de ce moment et la chance qu’on possède aujourd’hui. Quand Zizou dribble on regarde, quand Teddy se bat on regarde, quand Kara tire on regarde. Donc quand Tony joue, on doit tous regarder.

18) Aucun problème à affirmer que le basket est en train de grandir en France, que son nombre de licenciés augmente considérablement, qu’on n’a jamais autant exporté de talent et qu’on a besoin d’être reconnus médiatiquement. On va donc gentiment regarder l’EDF se dépatouiller ce soir et montrer que les audiences peuvent aussi cartonner lorsque le ballon est orange. Ce n’est pas qu’on en a envie, c’est qu’on en a be-soin.

19) Aucun problème à affirmer qu’on possède la plus belle équipe de France de notre histoire actuellement, avec des anciens et des jeunes, des joueurs techniques comme des athlètes, des vétérans expérimentés ou des poussins débordant d’énergie. On est champions d’Europe en titre, médaillés de bronze du dernier Mondial et en route pour un potentiel back-to-back historique. Respect à Laurent Sciarra et la compagnie de Sydney, mais le livre d’or du basket français doit avoir le squad 2015 en couverture.

20) Juste pour ça.

C’est même plus des frissons là, ce sont des larmes de fierté. Ambiance hallucinante… (Thanks @FRABasketball) pic.twitter.com/IT6hCMaMyP

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 13 Septembre 2015

Source image : montage TT


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