Deron Williams est saucé par son déménagement à Dallas : entre béchamel et samouraï, un régal !

Le 03 sept. 2015 à 17:14 par Nicolas Meichel

Porté disparu depuis maintenant plusieurs saisons, Deron Williams veut relancer sa carrière à Dallas après l’expérience ratée de Brooklyn. Mais à 31 ans, est-il encore capable de retrouver un niveau qui était proche du sien lors de ses meilleures années ?

Il n’y a pas si longtemps que ça, Deron Williams était considéré avec Chris Paul comme le meilleur meneur de toute la NBA. C’était lorsqu’il évoluait encore sous le maillot du Jazz d’Utah et qu’il nous sortait régulièrement des matches à 20 points et 10 caviars. Mais depuis, il est passé par les Nets où il s’est complètement effondré, devenant ainsi l’un des plus gros escrocs de la Ligue. Signé pour cinq ans et 98 millions de dollars en 2012, Deron n’a en effet jamais réussi à assumer ce contrat et est devenu le symbole même du boulet au sein d’une franchise. Souvent blessé et plus attiré par la bouffe que par le basket, “D-Will” a vu ses statistiques chuter année après année. La saison dernière, Williams a d’ailleurs tellement abusé (13 points et 6,6 assists de moyenne à 38,7 % au tir) qu’un divorce semblait inévitable entre lui et Brooklyn. C’est ainsi que le meneur a atterri à Dallas cet été après avoir trouvé un accord avec les Nets concernant un buyout.

Visiblement content d’évoluer désormais sous les couleurs des Mavericks, Deron semble avoir retrouvé un peu d’enthousiasme et veut définitivement tourner la page Brooklyn :

Je suis très excité par ce nouveau départ. Vous savez, je pense qu’on a vraiment un bon groupe de gars ici et j’ai donc hâte de me retrouver sur le terrain avec eux. […] La transition s’est très bien passée et je suis excité par rapport à cette saison.

D’ailleurs, il est déjà chaud patate pour jouer avec Dirk Nowitzki :

Ça va être super. Dirk peut jouer jusqu’à ses 50 ans vu comment il shoote. Il sera toujours capable de shooter, et il fait tellement plus. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour son jeu et pour ce qu’il apporte sur le terrain, et je suis donc très excité en tant que meneur de pouvoir jouer avec quelqu’un de son calibre.

Avec Dirk à ses côtés mais aussi Wesley Matthews et Chandler Parsons, Williams va être à la tête d’une équipe plutôt intéressante sur le papier et on peut donc comprendre son excitation. Par contre, il ne faut pas oublier non plus que l’ancien arrière des Blazers est toujours en rééducation après sa rupture du tendon d’Achille tandis que Parsons sort d’une opération au genou. Du coup, à l’image de Deron, on ne sait pas trop à quoi s’attendre avec les Mavericks. Mais ce qui est sûr, c’est que Dallas a tout à gagner avec “D-Will”, lui qui ne sera payé que 11 millions de dollars sur les deux prochaines saisons. S’il ne retrouvera sans doute jamais son meilleur niveau, il sait qu’il possède une belle opportunité de se relancer et on imagine qu’il aura le couteau entre les dents plutôt que les frites après l’avalanche de critiques (le plus souvent légitimes) qui se sont abattues sur lui. Dans le système de Rick Carlisle basé sur le pick and roll et le shoot extérieur, Deron a les moyens de briller mais on lui conseille de ne pas monter au clash avec son nouveau coach comme il a déjà pu le faire dans le passé.

Désormais dans une franchise “stable” selon propres ses mots, Deron Williams va devoir mettre en œuvre toutes ses belles déclarations sur le terrain. C’est tout ce qu’on souhaite, parce qu’il nous manque le vrai “D-Will”…

Source : mavs.com

Source image : USA Today