Focus sur les Bleus de l’Euro : Joffrey Lauvergne, l’ “energizer” de la maison bleue

Le 02 sept. 2015 à 15:00 par Leo

Fraîchement signé par les Nuggets de Denver, Joffrey Lauvergne, mulhousien de 23 ans, en a fait de la route depuis ses débuts professionnels du côté de Chalon-sur-Saône. Passé par Valence, Belgrade et Moscou, l’intérieur s’est même accaparé une place de choix dans un groupe France qui le lui rend bien…

Son passé avec les Bleus

Amour récent mais amour total entre les deux ! Appelé en 2013 pour préparer l’Euro en Slovénie, Lauvergne écoute et apprend. En concurrence avec Kim Tillie, Joffrey gagne son temps de jeu durant les matches de prépa et s’avérera très utile dans le succès retentissant des Bleus qui terminèrent leur parcours en apothéose avec une victoire de prestige contre leurs rivaux espagnols. A noter que depuis qu’il porte le maillot bleu, la France est toujours repartie avec une médaille autour du cou lors d’une compétition internationale ; en témoigne la dernière en bronze obtenue l’année dernière aux Championnats du Monde où “Jololo” a encore une fois fait forte impression !

Points forts

Son énergie débordante à se mettre au service de l’effort de guerre ! En effet, Joffrey Lauvergne n’hésite pas à se cloner en 4 pour l’équipe, à gratter un rebond offensif, à multiplier les écrans pour ses partenaires, à toujours proposer des solutions pour les autres et sa personne. Par ailleurs, il aime s’écarter de la raquette et ainsi, améliorer le spacing tricolore grâce à sa qualité de tir à mi-distance, voire à trois-points dans les normes FIBA. Remplaçant de plus en plus indispensable, il symbolise le visage de cette nouvelle garde du basket français, avenante, déterminée et altruiste.

Points faibles

Une défense par moment friable qui dénote sa volonté à toujours trop bien faire. En conséquence, pas mal de maladresse et de confusion qui peuvent pénaliser ses efforts sur le terrain, jusqu’à ceux de ses coéquipiers. Plus précisément, sa tendance à commettre plusieurs fautes superflues au cœur d’une rencontre peut porter préjudice au temps de repos nécessaire à ses compagnons titulaires. La force de Lauvergne s’exprime sur la durée, un laps de temps certain où Joffrey fait parler son versant explosif, son omniprésence en attaque comme en défense. S’il s’obstine à réaliser tout trop vite, son apport devient mineur, ce dernier pouvant à ne plus être rappelé dans le match… Attention à l’émotivité et penser à bien maîtriser ses pulsions.

Ses objectifs pour l’Euro à venir

De bonnes minutes en sortie de banc, même si les résultats ne se verront pas dans les statistiques. Au maximum, brouiller les pistes de l’adversaire en attaque, lui rendre la vie dure en défense et surtout d’être bien à l’écoute des indications de ses supérieurs hiérarchiques qui ne manqueront pas de changer de tempo ou de stratégie au fil des oppositions.

Allez, on muscle son jeu, on ouvre grand ses oreilles et on active le mode “Beast” ! Force et honneur, “Jololo”.

Source image : CIAMBELLI MATTEO/SIPA