Erik Spoelstra halluciné par le recrutement de Pat Riley : on ne l’appelle pas “le Parrain” pour rien…

Le 02 sept. 2015 à 14:13 par Nicolas Meichel

Pat Riley

Avec le départ de LeBron James l’été dernier, le Heat a connu une saison difficile en ratant la qualification en Playoffs pour la première fois depuis 2008. Mais aujourd’hui, Miami semble de retour au premier plan en proposant l’un des meilleurs effectifs de la Conférence Est. Merci qui ? Merci Pat !

Le boss de Miami avait été très clair dès l’annonce du retour de LeBron James à la maison. “King” ou pas, rien à cirer. Le Heat va continuer à être compétitif et n’est pas prêt à entamer une période de transition en attendant des jours meilleurs. Alors oui, cette philosophie ne s’est pas vraiment traduite sur le terrain la saison dernière puisque les Floridiens n’ont même pas su se qualifier pour les Playoffs dans une Conférence Est pourtant en mode portes ouvertes. Avec un bilan de 37 victoires pour 45 défaites, Miami a en effet terminé à une décevante 10ème place à cause notamment des nombreuses blessures qui ont obligé le coach Erik Spoelstra à se transformer en bricoleur professionnel, lui qui a testé en tout et pour tout 31 starting line-ups différents. Mais aujourd’hui, le sentiment d’échec a laissé place à l’ambition et à l’excitation, puisque Pat Riley a une nouvelle fois jouer au “Parrain” en montant une équipe capable de jouer les premiers rôles en saison régulière tout en posant des problèmes une fois arrivée en Playoffs. Et ça forcément, ça plait à Spo’ qui a notamment rendu hommage à son patron par rapport au boulot effectué en coulisses :

Combien de franchises qui perdent le meilleur joueur du monde peuvent avoir une équipe attractive à peine 13 mois plus tard ?

Eh oui, c’est pour ça que Pat Riley est considéré comme l’un des meilleurs dirigeants dans le game. Depuis le départ de James, “Patoche” a mis en œuvre tous ses talents pour essayer de garder Miami en haut de l’affiche. Cela a commencé l’été dernier avec les arrivées de Luol Deng et Josh McRoberts, deux joueurs que beaucoup d’équipes aimeraient avoir dans leur effectif. Et puis, à la fin du mois de novembre, il y a eu le recrutement d’Hassan Whiteside, qui s’est imposé à la surprise générale comme le pivot du présent et du futur à South Beach. Ensuite, il y a eu le transfert non sans risque de Goran Dragic juste avant la trade deadline, lui qui a prolongé cet été pour cinq ans et qui permet à Miami d’avoir pour la première fois depuis bien longtemps un excellent joueur à la mène (non Mario, tu n’es pas l’un des 10 meilleurs points guards du monde). Et enfin, Riley a finalisé le tout durant l’intersaison en trouvant un accord avec Dwyane Wade, en draftant malin (Justice Winslow, Josh Richardson) et en faisant venir des anciens (Amar’e Stoudemire, Gerald Green). Résultat, le Heat possède aujourd’hui l’un des effectifs les plus complets de la Conférence Est et peut donc légitimement viser les premières places aux côtés de Cleveland et compagnie. Mais si c’est très intéressant sur le court terme, il ne faut pas oublier non plus que cela inclut forcément des risques concernant le futur (effectif âgé, moins de choix de Draft, luxury tax…).

Évidemment, il faudra trouver la bonne alchimie et éviter les blessures, elles qui ne sont jamais bien loin à Miami. Mais ce qui est sûr, c’est que Riley a pour l’instant fait un excellent job pour remettre le Heat sur les bons rails après l’épisode LeBron. D’ailleurs, ce n’est peut-être pas fini car il se murmure qu’il aurait déjà Kevin Durant dans le viseur pour 2016…

Source : Grantland

Source image : fans.heat.nba.com


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