Adversaire de la France au premier tour : la Russie, pays d’Andrei Kirilenko et Gérard Depardieu

Le 31 août 2015 à 12:13 par Giovanni Marriette

On se rapproche de l’Euro, donc des équipes que la France affrontera sur les 5 premiers jours de la compétition : tour d’horizon avec un petit break en terre russe aujourd’hui. Et si les 17 000 000 de kilomètres carrés du pays ne seront pas passés en revue ci-dessous, voyons-voir quand même quels beaux secrets renferme le pays d’Anna Kournikova.

Avis à tous nos amis touristes, simples curieux ou fans d’émissions de voyages ! Ci-dessous, vous pourrez retrouver le profil complet de ce beau pays via différentes catégories, qu’elles soient sérieuses ou comiques, développées ou stéréotypées. On laissera aujourd’hui de côté la partie politique, bien trop complexe et inutile pour présenter un championnat d’Europe de basket. Penchons-nous plutôt sur de bonnes odeurs de vodka et la ribambelle de grands hommes enfantés par le pays des Tsars…

Capitale : Moscou. Située dans la partie européenne du pays, Moscou est la capitale la plus étendue et la plus peuplée d’Europe avec ses 15 millions d’habitants. Renfermant des trésors de l’histoire ou de l’architecture comme le Kremlin ou la Place Rouge, la ville avait perdu un temps son statut de capitale au profit de Saint-Petersbourg, avant de récupérer le bébé en 1917, tel un Michael Jordan sorti de sa retraite. Traversée par la bien-nommée Moskova, la capitale russe jouit d’un climat un peu frisquet, les températures moyennes allant de -9 à 24 degrés selon la saison, avec certains blow-outs enregistrés à plus de -40.

Population : environ 150 millions d’habitants. De quoi assurer une belle place dans le Top 10 mondial. En même temps, quand on a un pays qui fait à peu près le quart de la planète d’Est en Ouest, on peut en fabriquer des petits russes… On peut quand même faire ressortir quelques génies du lot comme Isaac Asimov (scientifique), Dostoievski (écrivain), Youri Gagarine (premier homme à avoir voyagé dans le cerveau de Nick Young) ou encore Soljenitsyne, Pouchkine et Marat Safin, histoire de tuer le game des rimes en ine.

Fierté locale : Gérard Depardieu. Interprète historique de Cyrano De Bergerac, Obélix, Jean De Florette et d’innombrables autres grands rôles, Gérard Depardieu a choisi de devenir en 2013 citoyen russe, histoire de jouir à fond des plaisirs locaux, et nous ne nous épancherons pas plus sur le sujet. On attend toujours le futur grand rôle de Gégé en mode chapka. Reste à savoir s’il préférera embrasser les traits de Michel Strogoff, de Boris Eltsine ou de Maria Sharapova. Le physique de ces trois personnes devraient d’ailleurs vous donner quelques indices sur un éventuel prochain rôle.

Fierté mondiale : Stalingrad. Non, pas le blockbuster de 2001 avec Jude Law et Joseph Fiennes, mais bien la victoire soviétique en 1943 face aux troupes allemandes, synonyme d’échec du nazisme en Europe. Autre délire, autre époque, le braquage de l’Euro 2007 en Espagne, grâce à un dénommé JR Holden (Holdenovitch pour les intimes) qui avait à l’époque réalisé un fantasme bien français, à savoir faire pleurer toute l’Espagne du basket…

Spécialités locales : la vodka ! Plus de 800 marques de vodka, la moitié de la consommation mondiale qui vient de Russie… Même si la bière menace grandement sa cousine au pays depuis quelques années, il n’en demeure pas moins que les Russes dégomment les verres de vodka comme on pourrait boire de l’eau (15 litres d’alcool pur en moyenne par an et par habitant, plus de trois millions de personnes recensées comme alcooliques…). Autre fierté nationale : la AK-47. Et autant le fusil d’assaut créé par l’ami Kalashnikov est bien puissant, autant le surnom donné à cet esthète d’Andrei Kirilenko l’est tout autant…

Meilleur résultat de l’équipe de basket : humm comment vous expliquer… Par les chiffres rien de plus simple : 15 titres européens (dont 14 à l’époque de l’URSS), eight in a row de 1957 à 1971. Une série de 32 victoires consécutives, une autre de 55. Prends-ça, les Bulls de 96…

Résultat à l’Euro 2013 : éliminés au premier tour. 4 défaites face à l’Italie, la Grèce, la Finlande et la Suède, une victoire pour du beurre face à la Turquie et une élimination sans gloire dès le premier tour. On leur souhaite une édition 2015 plus heureuse, du moment qu’ils ne viennent pas nous emmerder quand on jouera contre eux.

Leader de la cuvée 2015 : Sergey Monya. Membre éminent de la sélection russe lors du titre de 2007, Sergey Monya est le dernier rescapé de la vague de froid ayant frappé la sélection… A 32 ans, il dispute peut-être ici sa dernière grande compétition internationale et le blondinet mettra encore une fois sa polyvalence au service de la patrie.

Calendrier de l’Euro 2015 : Israël le 5 septembre (17h30), Pologne le 6 (15h), Finlande le 7 (15h), France le 9 (21h) et Bosnie le 10 (17h30)

Effectif pour l’Euro 2015 :

  • Nikita Kurbanov
  • Evgeny Voronov
  • Andrei Desiatnikov
  • Andrey Zubkov
  • Dmitry Khvostov
  • Pavel Antipov
  • Semen Antonov
  • Vitaly Fridzon
  • Mikhail Kulagin
  • Sergey Monya
  • Ruslan Pateev
  • Anton Ponkrashov
  • Egor Vyaltsev

Pronostic de l’Euro : deuxième de poule et on sort le champ’

Loin, très loin de la force de frappe entrevue au pays par le passé, cette Russie version 2015 aura pour ambition de sortir de ce Groupe A, pour ensuite prendre les matches les uns après les autres. Quand on voit les équipes qui croiseront le fer en huitièmes avec le groupe des Russes, on se dit qu’un quart de finale serait déjà un petit exploit. Un exploit obligatoire pour espérer être du voyage en 2016, ce qui ravirait -à n’en pas douter- le nouveau boss de la Fédération, un certain Andrei Kirilenko…

Source image : lequotidien.lu