Adversaire de la France au premier tour : la Pologne, terre sainte de Jean-Paul II et Copernic

Le 30 août 2015 à 22:05 par Bastien Fontanieu

Pologne

On se rapproche de l’Euro, donc des équipes que la France affrontera sur les 5 premiers jours de la compétition : tour d’horizon avec un petit break en terre polonaise aujourd’hui, histoire d’embrasser une bougie à l’effigie de JPII.

Avis à tous nos amis touristes, simples curieux ou fans d’émissions de voyages ! Ci-dessous, vous pourrez retrouver le profil complet de ce beau pays via différentes catégories, qu’elles soient sérieuses ou comiques, développées ou stéréotypiques. On range donc son côté sensible et on apprécie la Finlande, dans toute sa splendeur et sa fraîcheur…

Capitale : Varsovie. Vous pensiez que Paris c’était immense intra-muros ? Huitième ville la plus peuplée d’Europe, la belle cité polonaise est dans un modèle similaire puisqu’elle est coupée en 18 arrondissements en comptant presque 2 millions d’habitants. La vraie grosse différence reste qu’au-delà de l’absence d’une Tour Eiffel, Varsovie a été quasiment effacée de la carte à cause des bombardements dans les années 40. Un énorme boulot de reconstruction a eu lieu, on a donc droit à une superbe capitale aujourd’hui, appréciée notamment pour ses zapiekanka.

Population : environ 38.5 millions d’habitants. C’est à peu de choses près le nombre de personnes qui vivent dans la tête de JaVale, mais en Pologne au moins ils arrivent à s’entendre un minimum. On notera quand même que la fécondité est en chute-libre, top 5 des pires en Europe après avoir cartonné dans les années 80.

Fierté locale : la keilbasa et bien évidemment la gonfle. On pourrait sortir un paragraphe entier sur la Zubrowka qui est une des meilleures vodkas que vous pourrez trouver sur le marché (mais si, le bison), sauf qu’on va rester sages et parler saucisses. Oui, la keilbasa est à la base de nombreux plats et si vous pensiez que les Allemands dominaient dans la discipline, trompez-vous. Pourquoi parler gonfle ? Peut-être parce que la Pologne possède le plus grand nombre de médailles au concours de ‘Mec le plus fort au monde’. Allez prendre le goûter de Mariusz Pudzianowski et essayez de revenir vivants. Contents de vous avoir connu.

Fierté mondiale : Jean-Paul II aka le GOAT. Bien évidemment, on ne va pas commencer à hiérarchiser les papes et dire qui a le plus de swag, mais sur le 20ème siècle peu de monde peut estimer avoir eu plus d’impact que Karol, sachant que les sociétés évoluaient dans tous les sens et sa région natale était dans une galère monstre. Aujourd’hui, on voit de nombreuses bougies à son effigie en Pologne et on s’incline devant, par respect. Le jour où vous aurez des funérailles comme les siennes, on s’appelle.

Spécialités locales : chanter Sto Lat environ 50 fois, faire la bise 3 fois et repartir avec un Prix Nobel. Oui, le mix semble bizarre au premier abord. Mais quand on découvre la chanson officielle des anniversaires on ne peut plus s’en passer et ça finit souvent debout sur la table. Tradition également à respecter, on se fait trois fois la bise donc pas de mode parisien avec deux timides ou provinciaux en montant jusqu’à 6, ça s’arrête à 3 et on chante une dernière fois. Inutile de préciser que 17 polonais ont déjà remporté un Prix Nobel, dans le plus grand des calmes et avec le torse bombé. Quelqu’un veut un dernier verre de Zubrowka ? Il faut finir.

Meilleur résultat de l’équipe de basket : 2ème en 1963. Les années soixante, le rêve pour la Pologne et sa balle orange. Unique participation à la Coupe du Monde en 67, trois médailles à l’Euro et JP devient Cardinal de l’Eglise catholique en Converse.

Résultat à l’Euro 2013 : premier tour. Ce serait abusé de ne pas voir Marcin nous régaler à Lille, mais il faut dire que le bonhomme n’est pas entouré de génies dans sa sélection. On croise les doigts pour lui, tant qu’il se fait tabasser par l’EDF.

Leader de la cuvée 2015 : Marcin Gortat. On s’est bien éclaté avec les Wizards, on a bien apprécié le boulot défensif délaissé par Nene qui est en vacances depuis environ 11 mois, mais on va surtout se retrousser les manches pour emmener son pays au-delà de la première semaine de compétition. Expérimenté, doué techniquement et leader incontestable de son équipe, le marteau polonais doit frapper fort dès samedi prochain. Une nouvelle élimination au premier tour serait un vrai calvaire pour le héro de God of War.

Calendrier de l’Euro 2015 : Bosnie le 5 septembre (à 15h), Russie le 6 (à 15h), France le 7 (à 21h), Israël le 9 (à 17h30) et Finlande le 10 (à 15h).

Effectif pour l’Euro 2015 :

  • Aleksander Czyż
  • Aaron Cel
  • A.J. Slaughter
  • Damian Kulig
  • Mateusz Ponitka
  • Dardan Berisha
  • Adam Waczyński
  • Marcin Gortat
  • Łukasz Koszarek
  • Przemysław Zamojski
  • Przemysław Karnowski
  • Karol Gruszecki

Pronostic de l’Euro : croisons les doigts pour le 2nd tour…

Sur le papier, tu te dis merde quand même. Un pays aussi grand, avec une belle histoire et un pivot titulaire qui se débrouille comme un grand en NBA, ça devrait passer tranquille. Malheureusement, cette sélection polonaise n’est pas aussi puissante que Marcin, du coup elle peut aussi bien réaliser un grand coup face à la Russie comme s’écraser violemment face à la Finlande. Les deux premiers matches seront déterminants : si ça passe avant de jouer l’EDF, il y aura de quoi garder les valises à l’hôtel pour une semaine de plus. Sinon…

Source image : Storify.com


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