Retour sur 2015 : quand DeMarcus Cousins était livré à lui-même, 39 points, 20 rebonds et la défaite à NOLA !

Le 18 août 2015 à 21:08 par Benoît Carlier

Chaque jour de ce mois d’août, TrashTalk vous propose de revenir sur la saison dernière en redécouvrant les performances qui ont fait danser la planète basket, d’Oakland à Cleveland en passant par San Antonio et Sacramento. Arrêt du jour : New Orleans !

Nous sommes le 27 mars 2015, les Kings ont déjà usé deux entraîneurs depuis le début de la saison et attendent patiemment les grandes vacances alors que New Orleans part avec trois longueurs de retard sur OKC dans la course au huitième et dernier spot qualificatif pour les Playoffs à l’Ouest et qu’il reste une dizaine de matches avant la fin de la saison régulière. Pourtant, les deux adversaires du soir sont sur des dynamiques diamétralement opposées puisque Sacto reste sur quatre succès de rang alors que c’est tout l’inverse pour les hommes de Monty Williams, défaits à quatre reprises au moment où ils auraient le plus besoin de gagner pour revenir sur le Thunder qui doit faire sans Kevin Durant depuis le mois de février. Le sprint de fin de saison régulière est lancé et NOLA n’a plus beaucoup le droit à l’erreur si elle veut faire découvrir à Anthony Davis les Playoffs pour la première fois de sa carrière.

Le mono-sourcil justement n’a pas beaucoup l’occasion de s’exprimer dans cette rencontre (24 points à 11/26). La défense des Kings sait à quel spécimen elle a affaire et ne tient pas vraiment à vivre une reconstitution de l’Ouragan Katrina sur le parquet du Smoothie King Center ce soir-là. En attaque, DMC s’en donne à cœur joie pour l’un de ses derniers matches de la saison. En effet, le front office ne souhaite prendre aucun risque avec son franchise player alors que l’équipe n’a plus rien à jouer et le natif de l’Alabama manquera même les six derniers matches de la saison pour soigner ses petits bobos et surtout éviter un mélodrame en se fracturant la jambe sur la dernière action du 82è match par exemple. Du coup, DeMarcus a faim sur le parquet et mange tout cru le pauvre Omer Asik. Alley-oop, tirs à mi-distance, pénétrations, le produit de Kentucky propose un mini best-of de ses talents au public de Louisiane qui a pu constater tous les progrès effectués par le garçon depuis son arrivée dans la ligue cinq ans plus tôt : 39 points à 16/28 et 7/12 sur la ligne des lancers-francs, 20 rebonds et 3 blocks. Un seul mot nous vient à la bouche pour qualifier cette performance monstrueuse, BEAST. On en aurait presque déjà le tournis, rien que de l’imaginer associé à Anthony Davis dans la raquette de Team USA lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Malheureusement pour lui, DMC est bien trop seul pour espérer faire de Sacramento un candidat sérieux pour les Playoffs. Le constat ne date pas d’hier mais est plus que jamais d’actualité en cette fin d’exercice 2014-2015 lors duquel le meilleur ami de Charles Barkley enchaîne, en vain, les sorties stratosphériques. Les Pelicans ont su contourner les prises à deux sur AD en servant Tyreke Evans (25 points à 10/15 et 10 assists) pour l’emporter assez facilement (102-88). Allez courage, un Rondo et ça repart comme on dit !

Source image : www.al.com