Retour sur 2015 : quand Stephen Curry s’amusait face à Dallas, 51 points et 10 bombes du parking !

Le 15 août 2015 à 19:28 par Nicolas Meichel

Chaque jour de ce mois d’août, TrashTalk vous propose de revenir sur la saison dernière en redécouvrant les performances qui ont fait danser la planète basket, d’Oakland à Cleveland en passant par San Antonio et Sacramento. Arrêt du jour : l’Oracle Arena !

Nous sommes le 4 février 2015, la trêve du All-Star Week-end approche à grands pas et le seuil des 50 matches joués est sur le point d’être atteint. Ce soir-là, une bien belle affiche est au programme dans la Conférence Ouest puisque Dallas (33-17) se déplace du côté d’Oakland pour y affronter les Golden State Warriors, meilleure équipe de la Ligue avec un bilan remarquable de 38 victoires pour seulement 8 défaites. Bref, exactement le genre de match qui promet d’être une orgie offensive avec des performances individuelles de haut niveau et des tirs du parking à volonté. Sans surprise, tous ces ingrédients seront bien présents dans la recette de cette rencontre, mais avec un supplément de sauce Curry qui va épicer le tout !

Exceptionnel depuis le début de saison, le meneur de Golden State va réaliser une nouvelle performance de folie contre les pauvres Mavs, l’une des plus belles de sa carrière. Pourtant, tout était très mal parti pour Stephen Curry et ses coéquipiers, complètement absents dans le premier quart-temps. Maladroits en attaque, à la rue en défense, les Warriors se prennent un 24-4 d’entrée et se retrouve menés 42-25 après 12 minutes de jeu. Autrement dit, les Dubs sont à côté de leurs pompes et le public habituellement si bruyant de l’Oracle Arena est littéralement muet. Mais malgré ce départ désastreux, les joueurs de la Bay Area parviennent à se reprendre et à recoller au score grâce à un second quart-temps plus en adéquation avec leur vrai niveau de jeu et leurs ambitions. La défense est de retour, le banc fait du bien et les “Splash Brothers” mettent la deuxième. Résultat, les Warriors ne sont plus que menés 62-58 au moment de rentrer aux vestiaires. Et à partir de là, Stephen Curry va officiellement quitter notre planète pour rejoindre celle des extraterrestres. Auteur de 15 points en première mi-temps, “Baby Faced Killer” explose complètement dans la troisième quart-temps, où il va inscrire pas moins de 26 points avec notamment six tirs primés dont lui seul possède le secret. Step-back, catch & shoot, deep three, tout y passe, et J.J. Barea a même droit à un cours de patinage. Bref, Stephen Curry fait l’insolent et permet aux siens de prendre l’avantage 101-98 à l’entame de l’ultime période. Accrocheurs, les Mavericks tentent bien de résister mais finissent par craquer sous les coups de boutoirs de Steph’, tout simplement intouchable comme le montre le sourire qu’il possède sur les lèvres après une ultime bombe balancée du parking.

Avec 51 points à 16/26 au tir dont 10/16 from downtown, Curry porte les siens vers une victoire 128-114, un résultat inespéré après la boucherie du premier quart-temps. Mais le plus incroyable dans toute cette affaire, c’est que le meneur des Warriors ne battra ni son record en carrière ce soir-là (54 points contre New York le 27 février 2013), ni celui de son équipe durant la saison (52 points pour Klay Thompson contre Sacramento le 23 janvier 2015). Crazy !

Source image : Getty Images