Ricky Rubio fait une overdose de sangria et annonce vouloir emmener les Wolves en Playoffs

Le 08 août 2015 à 11:04 par Bastien Fontanieu

Le mois d’août peut des fois nous réserver quelques belles soirées, entre amis autour d’un verre, en toute simplicité. Mais quand ça part en beuverie, y’en a toujours un pour aller trop loin : Ricky a dépassé les bornes des limites.

Blessé l’an dernier et donc forcé à rester sur le banc en costard, le jeune Rubio devait regarder son équipe se faire dépecer soir après soir dans la terrible Conférence Ouest. Une règle intransigeante en NBA, qui démoralise de nombreux jeunes tous les ans mais n’est pas sur le point de changer quand on voit la puissance des cylindrées proche de l’océan Pacifique. Du coup, avec 16 victoires et 66 défaites au compteur mais seulement 22 rencontres jouées par le garçon, on voulait voir comment il aborde la saison prochaine. Sobre, ou bourré ? Car placer Minnesota et Playoffs dans la même phrase, ça nous fait un peu penser à Kobe et les Lakers : c’est mignon pendant l’été, mais prenez un Advil et reparlons-en vers janvier. On écoute donc Ricky, en sortie de soirée et aux micros de Sports Illustrated.

On sait que le groupe est jeune et en reconstruction. Mais en même temps, je pense qu’on est prêts à remporter des matches. L’an passé on n’a gagné que 16 rencontres mais on n’a jamais vraiment senti qu’on était une mauvaise équipe, on manquait simplement de plusieurs petites choses. Personnellement, je veux emmener cette équipe en Playoffs. Je sais que c’est un énorme challenge, mais je pense qu’on a ce qu’il faut pour y arriver, on a les bonnes armes. Et je sais aussi qu’on joue à l’Ouest, mais je pense qu’on peut y arriver : j’ai de très grosses attentes pour la saison à venir.”

Voilà ce qui se passe quand on pense que l’alcool c’est de l’eau. Plus sérieusement, si on comprend l’enthousiasme de Rubio avec l’arrivée des rookies, les progrès d’Andrew Wiggins et de Zach LaVine, la signature d’Andre Miller et le retour de Kevin Garnett, il faut tout de même regarder la planète sur laquelle on vit afin de savoir quelle direction prendre. Pour rester dans le domaine de la boisson, regardons d’abord le verre à moitié plein chez les Wolves. Niveau division, c’est bonheur. Niveau talent, c’est de la bombe. Niveau Ricky, il a 24 ans, s’est reposé et doit enfin exploser avec son nouveau contrat. D’ailleurs, les Bucks n’étaient jamais annoncés en Playoffs l’an dernier et pourtant Jason Kidd a réussi son pari (à l’Est). Tout ça, c’est parfait à l’heure actuelle. Mais lorsqu’on regarde le vrai verre, celui pratiquement vide ? Warriors, Spurs, Thunder, Grizzlies, Rockets, Clippers et Pelicans : 7 équipes qui seront probablement verrouillées dans le classement, ne laissant qu’une place de libre pour les Playoffs. Et là, bonjour la bataille entre Utah, Phoenix, Dallas et compagnie. En conclusion, passer de 16 à 36 victoires serait déjà une énorme marque de progression pour la bande à Rubio l’an prochain, mais à l’Ouest il faut pratiquement frôler la barre des 50 pour s’assurer du basket en mai. On va donc se calmer et déjà envisager 50% de victoires cette saison.

La citation autour des Playoffs est osée, mais il faudra surtout se concentrer sur la dernière phrase : Ricky a de grosses attentes cette année. Et après 4 saisons correctes chez l’Oncle Sam, l’heure est venue de passer à la vitesse supérieure. Vamos.

Source : Sports Illustrated

Source image : minnesota.cbslocal.com


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