Retour sur 2015 : quand Hassan Whiteside s’amusait avec les Bulls, 12 contres en 25 minutes !

Le 03 août 2015 à 18:34 par Bastien Fontanieu

Chaque jour de ce mois d’août, TrashTalk vous propose de revenir sur la saison dernière en redécouvrant les performances qui ont fait danser la planète basket, d’Oakland à Cleveland en passant par San Antonio et Sacramento. Arrêt du jour : Chicago !

Nous sommes le 25 janvier 2015, il fait particulièrement froid dans l’Illinois mais un peu de chaleur est en ville puisque le Heat est dans la région. De là à dire que ça va cramer sur la Windy City, on ne va pas abuser. Le Heat se maintient à un bilan correct à l’approche du All-Star Game (20-24), Chris Bosh n’a aucun problème sanguin et c’est Birdman qui assure les poubelles à ses côtés, dans la peinture plutôt légère d’Erik Spoelstra. En face, les Bulls traînent un peu des pieds, une tendance qui durera environ 9 mois sans donner naissance à un titre au bout, mais il faut jouer sérieux face à ce Miami qui adore sortir des grosses performances au United Center. Pas de LeBron, donc normalement pas de problème, n’est-ce pas ?

If you look on the bright side of things, yes. If you look on the Whiteside of things, hell no. Depuis quelques semaines, on teste plusieurs options en Floride pour permettre à Bosh d’éviter la surchauffe, et c’est un certain Hassan qui vient une nouvelle fois terroriser nos amis américains. Le grand Whiteside a déjà tapé quelques belles performances en décembre, mais jamais il ne fera aussi bien qu’en cette soirée glaciale de l’an 2015. Tout droit venu du Liban et surtout du lit-banc de Miami, le géant est tout simplement possédé et va faire passer une soirée cauchemardesque aux joueurs de Tom Thibodeau, le tout en antenne nationale. Il court, il saute, il dérange, il repousse, il termine, il agresse, il nettoie même le parquet en sortant et offre probablement les 25 minutes les plus lourdes de la saison à son poste : 14 points à 6/10 au tir, 13 rebonds et… 12 contres (record de franchise). 

Une performance surréaliste, qui viendra ponctuer le retour de Luol Deng à Chicago avec une victoire et donner à Hassan un siège de rêve au Heat. Pivot titulaire, avec un pont d’or à venir lors de l’été 2016. Sorte d’American Dream un peu violent pour les Bulls, surtout pour le pauvre Taj Gibson qui se prendra des caisses de contres, mais terriblement excitant pour Miami. Si la suite sera un peu moins impressionnante pour le garçon, sauf dans le domaine de la baston où il montrera d’excellentes aptitudes, son nom sera souvent synonyme d’explosion inattendue, à la Jeremy Lin. Comme d’habitude, Pat Riley a encore frappé. On attend la même de Justise Winslow désormais…

Source image : Bleacher Report