Tu sais que t’es fan des Rockets quand…

Le 02 août 2015 à 19:25 par Leo

On en termine avec notre série mensuelle des “Tu sais que t’es fan de…” de l’été avec nos chers Rockets de Houston ! Une franchise qui compte deux titres à son palmarès, glanés successivement en 1994 et 1995 dans le sillage d’Hakeem “The Dream”, de Kenny Smith et de Sam Cassell entre autres. Voici comment les supporters de cette organisation sympatoche se retrouvent au fil des saisons. Allô Houston, ici la base ! On décolle ?

Tu sais que t’es fan des Rockets quand…

Tu sais que ta visionnaire franchise a un coup d’avance sur tout le monde en signant le Chinois le plus big et le plus mobile pour sa taille de toutes les galaxies avoisinantes.

Daryl Morey est pour toi le General Manager par excellence. Toujours dans les bons coups, même quand tu t’y attends le moins.

D’ailleurs, tu ne peux pas t’empêcher de taper l’incruste à toutes les discussions d’une soirée, bien que tu ne connaisses pas la moitié des sujets qui sont abordés. T’es comme ça, partout et nulle part en même temps.

Quand un groupuscule d’haters frustrés viennent tenter de te corrompre en t’expliquant que si Jordan ne s’était pas absenté entre 1993 et 1995, ton équipe n’aurait jamais gagné de titre, tu souris, les regardes bien droit dans les yeux puis tu les défonces tous, un à un, à la Néo dans le square.

Dans un bar à cocktails, tu fais toujours la même blague à la barmaid en commandant un “Dream Shake”. Comme d’habitude, elle comprend que dalle, te lâche un “WTF ?! Quoi, un milk shake ?”. Oui, ton humour tombe souvent à l’eau…

Tu préfères la saison régulière aux phases finales des Playoffs.

Ça fait bien trois ans que tu ne te rases plus. Tu es fier de te tailler la barbe même si tout le monde te traite d’hipster et que ça te pose quelques problèmes récurrents au boulot. Pas grave, un MVP en puissance fait toujours ce qu’il lui plait.

Tu t’es découvert une passion pour la cuisine alors que tu savais à peine comment faire des pâtes carbo. Surtout entre 2H30 et 6h du mat’.

Tu détestes toutes les personnes qui ont “Chandler” d’écrit sur leur pièce d’identité.

Les vraies Twin Towers du Texas n’ont pas joué à San Antonio mais bien à Houston. Ralph Sampson/Hakeem Olajuwon > Tim Duncan/David Robinson.

Ceux qui préfèrent classer Chris Paul devant ton Patrick Beverley dans la All-NBA Defensive Team te débectent comme pas permis. En représailles, tu leur demandes poliment qui a remporté le Skills Challenge haut la main cette année. Leur silence s’impose comme une victoire pour toi. Une victoire en carton mais une victoire quand même !

Quand tu remarques que tu joues les Spurs le weekend prochain sur ton calendrier, tu ne peux pas t’empêcher de penser à ça, encore, encore et encore :

Tu ne crois jamais autant aux chances de victoire de tes Fusées adorées que lorsqu’elles sont menées de 19 points à l’entame du quatrième quart et que ton meilleur joueur presse des citrons sur le banc.

Tes classiques de toujours sont Armageddon, Apollo 13, Moonraker, Mission To Mars et maintenant Interstellar.

Stephen Curry n’est qu’une fille de joie surcotée. La preuve, il s’est fait chiper le trophée de MVP des Finales par un ancien laboureur des Sixers. Bien fait.

Tu fais croire à tous tes potes que tu joues le titre et rien d’autre à chaque nouvelle saison alors que pour toi, le basket c’est un kiff qui te remplit bien les fouilles. Une belle ironie puisque, quand personne n’ose mettre un billet sur toi, c’est le moment que tu choisis pour épater tout ton petit monde. T’es vraiment un sacré roublard…

Le surnom de ton escouade est “Clutch City” mais Damian Lillard en 2014 t’a fait déchanter très vite durant le premier tour des PO. En 0,9 seconde très exactement…

Tatoué sur ton avant-bras sans faute d’orthographe, ton adage préféré est l’oeuvre du seul et unique Rudy de ta life : “Ne jamais sous-estimer le cœur d’un champion.”

Quand tu bouffes avec un fan des Knicks et des Suns, les deux essaient toujours de te chambrer. Du coup, tu jartes leur assiette de la table d’un revers de la main puis tu leur envoies un baiser empoisonné en quittant fièrement le resto. Normal. C’est toi le patron, oui ou merde ?!

Tu as toujours rêvé d’être astronaute et de réparer des satellites dans l’espace. Malheureusement, on t’a orienté en L en 1ère. Gravity ne restera donc qu’une pure fiction pour toi.

Tu sais qui est Vernon Maxwell. Pas celui qui fait du café ou l’arrière gauche du PSG hein : non, le teigneux le plus fou qui ait jamais mis les pieds au Texas.

Source image : fansided.com