Cleveland garde James Jones mais cherche toujours un foyer pour accueillir Haywood

Le 24 juil. 2015 à 12:34 par Alexandre Martin

Alors qu’ils sont toujours en discussion avec Tristan Thompson, Matthew Dellavedova et J.R. Smith et qu’ils auront sans aucun doute la plus grosse addition en termes de Luxury Tax la saison prochaine, les Cavaliers assurent leurs arrières en faisant en sorte de garder de la profondeur en bout de banc. James Jones vient de rempiler pour un an. Il sera parfait dans ce rôle de vieux briscard à faible temps de jeu et capable de mettre quelques tirs.

On s’attend à ce que l’ailier – qui est un habitué des “LeBron James Teams” – finalise et signe son contrat aujourd’hui comme le rapporte Chris Haynes du Cleveland Plain Dealer :

“Le petit ailier James Jones a trouvé un accord sur un an pour rempiler chez les Cavaliers, selon des sources qui se sont confiées au Northeast Ohio Media Group.

Toujours selon une source, le contrat sera à hauteur du minimum vétéran. Les papiers ont été faxés jeudi (hier) à Jones qui est en Floride avec sa famille. Le contrat devrait être signé dès vendredi (aujourd’hui).”

Même s’il n’est pas un membre très important de la rotation, James Jones est très apprécié de ses coéquipiers et notamment de LeBron James. Comme en plus il reste un shooteur fiable à 3 points et qu’il ne coûtera donc pas cher du tout, Cleveland a parfaitement raison de le re-signer. Mais ça ne règle pas pour autant leur souci de taxe…

C’est d’ailleurs pour cette raison que Dan Gilbert et David Griffin s’activent pour trouver une solution au cas Brendan Haywood. Le pivot a encore une année de contrat garantie pour la modique somme de 10,5 millions de dollars mais personne ne semble vouloir de ce contrat expirant. Pour essayer d’améliorer leur offre, les Cavs ont tradé Rakeem Christmas – choisi au deuxième tour de la dernière draft – aux Pacers en échange d’un futur choix au second tour de Draft. Un choix qu’ils pourraient proposer avec Haywood histoire d’appâter les quelques clients potentiels. Mais les franchises ayant encore la marge salariale suffisante pour accueillir l’ami Brendan ne sont pas légion comme le précise Brian Windhorst d’ESPN :

“Les Blazers et les Sixers sont les seules équipes avec suffisamment de place sous le salary cap pour pouvoir absorber le contrat d’Haywood et créer une trade exception pour Cleveland. Le Jazz n’en est pas loin mais devrait faire des échanges ou couper plusieurs contrats non-garantis pour faire ça.”

A noter que dans le cas où une équipe récupérerait Brendan Haywood, elle aurait la possibilité de le couper avant que son contrat ne devienne garanti (le 2 août prochain). Les Cavs doivent donc se dépêcher de trouver une solution car après cette date du 2 août, se débarrasser d’Haywood deviendra aussi compliqué que tenter de réconcilier Mark Cuban et DeAndre Jordan. Cleveland est clairement très serré en termes de marge salariale mais les options existent. Trouver un point de chute pour Haywood devient de plus en plus essentiel et les dirigeants font tout pour. Ensuite, il va falloir également réussir à se mettre d’accord avec Tristan Thompson notamment afin de sécuriser une autre pièce très importante du roster.

Les ambitions des Cavs sont très élevées et Dan Gilbert est en train de se donner les moyens de les satisfaire. L’effectif va coûter très cher mais les derniers mouvements font sens et laissent augurer encore quelques ajustements. L’Ohio veut sa bague…

Source : ProBasketballTalk

Source image : nba.com