Les premiers pas de D’Angelo Russell : shoot à polir mais talent et vista sont bien là !

Le 11 juil. 2015 à 13:25 par Alexandre Martin

La nuit dernière, Lakers et Wolves se sont affrontés dans le cadre de la Summer League de Las Vegas. Sur le papier aujourd’hui un tel match n’a pas grand chose de fou mais sur le terrain, il s’agissait des débuts professionnels pour le numéro 1 et le numéro 2 de la dernière Draft.

Et, à l’instar de Karl Anthony Towns, D’Angelo Russell a montré quelques signes qui ne laissent quasiment aucun doute sur sa capacité à jouer chez les grands. Car s’il n’a pas été incroyable au tir, si sa mécanique laisse encore un peu à désirer, le jeune combo-guard a eu l’intelligence de ne pas croquer, de ne pas vouloir tirer la couverture à lui. Son dribble est pas mal du tout. Il se déplace vite et de manière très pertinente en transition tout en faisant beaucoup de très bons choix, en trouvant le partenaire démarqué ou en attaquant le cercle si la raquette s’ouvre. Il n’a marqué que 8 points (à 3/8 au tir) mais il a envoyé 6 caviars, pris 5 rebonds et intercepté à 3 reprises. Il y a eu un peu de déchets bien sûr étant donné qu’il beaucoup la balle en main (5 pertes de balle)…

En fait, ce qui a certainement le plus impressionné chez Russell c’est cette facilité qu’il a eu à devenir instantanément le patron du jeu de ces jeunes Lakers qui lui ont tout de suite fait confiance et laissé la balle pour qu’il dirige la manœuvre à coups de pick-and-roll haut et de contre-attaques bien menées grâce à sa superbe vision. Une bonne première sortie pour le rookie D’Angelo donc même s’il considère que c’était moyen et qu’il ne parle déjà que des choses qu’il a raté ou qu’il doit améliorer comme il fit remarquer au micro des journalistes juste après le match :

“Personnellement, j’ai fait beaucoup d’erreurs mentales – ne faisant pas attention à mes coéquipiers et en m’endormant un peu sur certaines phases défensives, ces petites choses que vous pouvez faire en NCAA mais plus chez les pros.”

Un peu dur avec lui-même après cette “première fois” l’ami Russell mais, en revanche, c’est de bon augure car cela veut dire que le rookie est ambitieux et ne veut surtout pas se reposer sur son talent naturel. Se connaître et reconnaître ses erreurs sont des bases qui font partie de celles des grands. D’Angelo l’a bien compris visiblement…

Source image : nba.com