Alan Anderson rejoint les Wizards : on essaye de remplacer PP par AA à la Maison-Blanche ?

Le 08 juil. 2015 à 02:32 par Bastien Fontanieu

Petit à petit, le seum se rétrécit. Depuis le départ de Paul Pierce vers les Clippers, on pensait voir les Wizards baisser les bras : en signant Alan Anderson hier soir, les habitants de la capitale nous ont confirmé que non.

Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va commencer à comparer l’ex-ailier des Nets avec la légende de Boston, mais il faut tout de même applaudir le management de la franchise de Washington pour ses récentes décisions. On avait en effet lâché un premier sourire en voyant l’arrivée de Jared Dudley dans le coin, un poste 3 honnête avec une belle intelligence de jeu, des capacités solides en défense et une réussite correcte à distance. Le management local a validé un nouveau move intéressant en recrutant donc Anderson, vétéran de 32 ans qui faisait les joies de Lionel Hollins à Brooklyn l’an dernier. Son expérience et son abnégation quotidienne seront des qualités accueillies à bras ouverts dans un vestiaire qui sera bien différent sans Pierce dans le coin, Alan ayant été un des rares membres des Nets à surnager dans le bordel créé par Prokhorov.

Statistiquement, AA offrait 7.4 points, 2.8 rebonds et 0.8 interceptions de moyenne en près de 24 minutes l’an dernier, une ligne qui n’intimidera pas Bradley Beal ou Otto Porter mais les deux hommes apprécieront cependant les 34.8% de réussite du coquin à distance, sa marque de fabrique sur les beaux décalages bien gras de Deron Williams. Le prix à payer pour l’affaire du jour ? Quatre petits millions de dollars pour un an. On espère cependant qu’Anderson arrivera à se faire une place sur le banc de Randy Wittman, car son profil est pratiquement similaire à celui de Gary Neal qui a été recruté il y a quelques jours. Cependant, l’adage est souvent répété au mois de mai en NBA : you can never have enough shooters ! Pour nos amis fans de Shakespeare, il s’agit de rappeler qu’un sniper de plus dans un effectif fait toujours du bien, quelle que soit la quantité finale. Il suffit de demander aux Warriors et aux Spurs, les deux derniers champions NBA, ils hocheront de la tête avec le sourire.

Temps de jeu probablement en régression pour Alan chez les Wizards, mais du basket au printemps et une vraie chance de succès avec les Wizards : vamos, comme dirait Nene.

Source : ESPN

Source image : FoxSports