Le gros délire du jour : et si les franchises NBA se délocalisaient sur l’Hexagone ?

Le 28 juin 2015 à 20:06 par Alexandre Martin

Depuis maintenant au moins deux décennies, la NBA a entrepris de s’internationaliser au maximum. Un projet de franchises européennes qui participeraient au championnat nord-américain est dans les cartons depuis plusieurs années et nous en voyons d’ailleurs ce qui pourraient en être les prémices à travers quelques matches disputées sur le sol londonien lors des dernières saisons. Pour nous, seule une solution radicale permettrait à la Grande Ligue de définitivement investir le vieux continent : installer ses 30 franchises en France. Tout simplement…

D’ailleurs, dans le but de faciliter le travail de notre ami Adam Silver, nous avons déjà dressé une liste de 30 villes françaises parfaitement adaptées à l’accueil d’une équipe NBA. A l’appui : une carte de France des franchises NBA et les explications qui vont avec. Maintenant “Y’a plus qu’à” mon cher Adam !

Carte de France - franchises NBA

Blazers : aux Etats-Unis, Damian Lillard et ses coéquipiers sont déjà bien isolés à la pointe ouest du pays. Ils sont habitués à la pluie et au vent venu de la mer. Il n’y a donc aucune raison de les dépayser. En espérant qu’ils n’exportent pas non-plus leur poisse inter-galactique dans nos contrées… Ville idéale : Brest.

Bucks : on n’a pas encore aperçu de daims en Normandie mais le temps qu’il fait là-bas permettrait peut-être à ces mammifères (?) de s’y plaire. Par contre pour Giannis Antokounmpo, pas sûr qu’un grec salade/tomates/oignons/tripes soit du meilleur effet. Quoique, on tient peut-être une nouvelle mode… Ville idéale : Caen

Bulls : les Taureaux ont besoin d’une grande ville du Nord, de vent frais, de pluie à longueur d’année et de neige l’hiver mais aussi d’un public fervent et tout acquis à leur cause. Et même si Martine Aubry n’a pas le charisme de Barack la ville idéale pour accueillir les Taureaux est Lille.

Cavaliers : l’Ohio c’est un peu les Ardennes américaines car comme dirait Joakim Noah : “Mais qui a envie d’aller là-bas ?”. Bon, il y a LeBron quand même mais il n’empêche que les Cavs seraient parfaitement dans leur élément en posant leurs bagages au pays des sangliers.  Ville idéale : Sedan.

Celtics : si on vous dit : Green Nation, club historique, ville moyenne, climat pas terrible… Ville idéale :  Saint-Etienne évidemment ! 

Clippers : aujourd’hui, les Clippers brillent et bénéficient d’une certaine hype mais on ne peut pas dire que leur identité soit limpide et même si le nombre de leurs fans augmente, ils sont encore loin de pouvoir rivaliser avec les franchises mythiques de la ligue. Ville idéale : Monaco.

Grizzlies : retranchée au cœur distazouni, Memphis est une ville tranquille et c’est souvent ce qui plait aux joueurs de la franchise. Délocalisés en France, les Grizz’ se sentiraient donc plutôt bien du côté de Rodez, petite bourgade tranquille au nord-est de Toulouse et pas si loin des Pyrénées si un jour les Oursons ressentent le besoin de retrouver leur liberté. Et puis il y a Francis Cabrel, sorte d’Elvis Presley presque local…

Hawks : Orléans évidemment ! On ne sait pas si la ville du Loiret est équipée plus que la normale en parkings, mais on voit bien ces Hawks s’implanter dans cette jolie bourgade du centre de la France. Avec Pero Antic dans le rôle de la pucelle ? Pourquoi pas mais pas sûr qu’il ne se laisse faire sur le bûcher…

Heat : que les choses soient bien claires, la Croisette n’a rien à envier à South Beach et, globalement, Cannes rivalise largement avec Miami en terme de riches seniors en retraite ou de plages surpeuplées de touristes. Aucune hésitation possible pour Pat Riley et sa troupe !

Hornets : Dijon = moutarde, moutarde = miel, miel = abeille, abeille = Hornets. Lance Stephenson nous a d’ailleurs monté au nez pire que de l’Amora cette saison. Du coup, il na fait aucun doute que la ville idéale pour installer le franchise de Jordan est Dijon. En espérant que Nico’ Batum approuve ce choix. 

Jazz : « Au nooooord, c’était les Mormons », un hymne que pourraient aisément reprendre les fans du Jazz dans une ville située à plus de 2500m d’altitude. La saucisse fricadelle y remplacerait les tracts des croyants et contrairement à Utah, le RCL a bien gagné sa bague en 98, ce qui nous rappelle d’ailleurs un kkc évident entre Yoan Lachor et Gordie Hayward. Ville idéale : Lens. 

Kings : seuls nos amis Corses ont assez de caractère et de folie en eux pour accueillir et supporter une franchise malade comme les Kings. Ville idéale : Bastia.

Knicks : franchise clinquante qui a toujours eu besoin de stars pour nourrir l’appétit des fans et d’une grande ville, la plus connue du pays, et afin de donner un côté mythique à chacune de ses performances. En France, les Knicks ne seraient à l’aise qu’à un seul endroit : Paris.

Lakers : la Canebière a des faux airs d’Hollywood Boulevard et les Calenques sont un terrain parfait pour les maisons de stars haut perchées et accessibles uniquement grâce au dernier 4*4 à la mode. Cité angélique du Sud et pleine de ferveur, Marseille accueillerait forcément les “Pourpre et Or” et Kobe pourra alors définitivement remplacer Zinédine Zidane ou Chris Waddle dans le cœur des minots des quartiers nord.

Magic : Dans l’ombre du «Heat de Cannes», le Magic reprendrait son rôle de second en s’implantant une nouvelle fois non loin d’eux, à Toulon. Jason Maxiell pourrait y faire des piges avec le RCT et avec un peu de chance, Mourad Boudjellal pourrait même se la jouer Prockhorov avec l’ancienne franchise de Pat Garrity. 

Mavs : avec une telle variété de pinard et de bouffe, Amar’e Stoudemire et Raymond Felton devraient y être comme des poissons dans l’eau. On imagine bien aussi Mark Cuban et Dirk nous faire de longues ballades sur la Dune du Pilat, en se remémorant les grandes années. Vous l’avez compris, la ville idéale pour installer les Mavericks est Bordeaux. Suffisant pour faire bouger Boris Diaw ? 

Nets : banlieue chic où la hype règne en souveraine incontestée. Des locaux tout neuf, un public un peu coincé, pas si connaisseur et surtout bourré d’oseille. Oui, la ville idéale pour les Nets est clairement Neuilly sur Seine.

Nuggets : la Mile-High City devra automatiquement voir sa franchise délocalisée dans les hauteurs alpines. Pour le climat, pour les bouquetins et pour ne pas avoir à changer le logo. Mais pas dans une grande ville non plus, une petite station fera l’affaire et en plus Kenneth « Sanka » Faried pourra continuer à faire du bobsleigh dans une ville olympique comme dans Rasta Rocket. Ville idéale :  Albertville.

Pacers : Le Mans était en course pour prendre en main les 500 miles d’Indianapolis, mais les rednecks de l’Indiana cherchaient une ville plus ouverte d’esprit. Ils ont donc crié à gorge déployée “Maréchal, nous voilà” pour s’installer aux côtés de l’ancien gouvernement de la France libre. Par conséquent, plus d’hésitation possible… Ville idéale : Vichy.

Pelicans : Des bords du Mississippi à ceux du Rhône, il n’y a qu’un pas – certes de géant – que les Pelicans franchissent allègrement sur le dos d’Anthony Davis. Et d’un point de vue culturel, le jazz sera remplacé par le théâtre. Ça tombe bien, après avoir été la franchise de Chris Paul, la Nouvelle-Orléans connait bien les acteurs. Ville idéale : Avignon.

Pistons : afin que nos chers Pistons ne perdent pas trop leurs repères, il semble logique de les installer dans une ville à l’industrie dévastée. Ce n’est pas ce qui manque dans l’Hexagone mais Le Havre semble un candidat plus que crédible.

Raptors : seule franchise basée hors du pays, les Raptors passeront donc du Canada à la Belgique – upgrade évidente – pour poser leurs valises à Anvers. Lou Williams s’en réjouit déjà car, dans cette ville de diamantaires, il n’aura aucun mal à trouver de jolis cadeaux pour ses femmes.

Rockets : Quoi de mieux pour des Fusées que déménager dans la ville d’Airbus ?! James Harden se rapprocherait ainsi à quelques centaines de kilomètres du Barbier de Séville et les briques de Josh Smith se fondraient à merveille dans l’architecture rougeâtre de la ville de Claude Nougaro. Les Rockets de Toulouse ? Un mariage qui tombe de sens…

Sixers : Avec l’Est du pays comme point commun, la situation des deux villes se rapproche plutôt bien. Haut-lieu du sport national au tout début des années 2000, la ville de Strasbourg est devenue comme Phila un espèce de vestige plutôt comique au niveau du ballon et on attend toujours ici et là le nouvel Iverson ou le nouveau Teddy Bertin.

Spurs : une ville où il n’y a rien d’autre à faire que d’aller à la salle de basket, voilà ce qu’il faut à Gregg Popovich, Tim Duncan et toute la bande. Limoges apparaît comme un choix évident.

Suns : la chaleur de la Provence n’a rien à envier au soleil de l’Arizona, les Aixois pouvant même se targuer, au contraire des habitants de Phoenix, de pouvoir bénéficier d’un peu de mistral pour faire kiffer leurs cerf-volants. Ville idéale : Aix-en-Provence. 

Thunder : une ville au cœur du pays. Steven Adams pouvant suppléer Aurélien Rougerie dans l’attaque des Jaunards et Russell Westbrook remplaçant tout désigné de Renaud Lavillenie, ce dernier pouvant sauter plus de 6 mètres et sans perche s’il vous plaît. Pas la peine de chercher plus loin la nouvelle maison du Thunder. Ville idéale : Clermont-Ferrand. 

Warriors : Une ville ou il fait bon vivre, sans arrêt au summum de la hype grâce au soleil et aux jolies filles. Dans l’une des villes les plus sportives de France, les Warriors trouveront leur bonheur et n’auront aucun mal à se construire une fanbase jeune et dynamique. Ville idéale : Montpellier.

Wizards : mais où pourrait-on bien caser les Wiz’ ? Il nous faut une grosse ville importante politiquement et économiquement mais à la pression sportive raisonnable. Pour les hommes de la capitale américaine, l’ancienne capitale des Gaules nous est apparue comme la ville idéale : Lyon.

Wolves : Terrell Brandon et Kevin Garnett étaient un peu les Robert Pires et Cyrille Pouget des Wolves. Aujourd’hui les résultats des Grenats et des Loups sont similaires et le cadre géographique entre les deux villes est le même, il ne respire pas forcément la terre d’accueil vu le temps et les paysages rencontrés… Ville idéale : Metz

Source image couv et carte de France : ArtKor