Lou Williams pourrait quitter le Canada : plutôt Knicks, Lakers, Kings, Bourges ou Rennes ?

Le 18 juin 2015 à 08:56 par Bastien Fontanieu

Quand on réalise une aussi belle saison que celle de l’arrière-scoreur, on a forcément envie de voir ce que les adversaires sont prêts à payer pour dormir chez eux : la pile Duracell des Raptors sera fortement convoitée cet été…

Et en même temps, comment ne pas comprendre les franchises qui sont actuellement en manque de scoreurs sur leur banc ? Lou avait signé aux Hawks pour 3 ans et 15 millions de dollars en 2012 avant de s’exploser le genou droit, une terrible blessure qui l’avait notamment empêchée de devenir le booster qu’il était chez les Sixers, à ses débuts. Transféré contre trois Snickers et John Salmons notamment l’été dernier, Williams se retrouvait du côté de Toronto avec comme espoir le fait de retrouver son meilleur niveau. Bingo ? Bingo. Propriétaire des clés du banc canadien, le vétéran a tout simplement cartonné pour devenir le chouchou du Air Canada Center et repartir avec le trophée de Meilleur Sixième Homme de la saison : 15.5 points et 2.1 passes en 25 minutes, du propre. Une très belle récompense pour ce bonhomme qui souhaitait découvrir de nouvelles responsabilités en quittant Philadelphie, mais n’avait pas pu en profiter à Atlanta.

Du coup, en terminant sa dernière année de contrat sur un gros splash, ce que font souvent les joueurs malins qui souhaitent bourrer leur compte en banque, Lou a vu que son téléphone allait pas mal buzzer autour du mois de juillet et sera ravi de rencontrer les directeurs financiers de ces franchises dans deux semaines : de Sacramento à Los Angeles, en passant par New York et Brooklyn, on s’arrache déjà le tatoué. Bien évidemment, les Raptors semblent garder l’avantage sur la concurrence puisque Williams se sent bien dans un système où il est quotidiennement sublimé, mais ne jouera-t-il pas plutôt à celui qui propose le plus gros chèque ? Selon les premières rumeurs, on tomberait autour de 27 à 35 millions les trois saisons, une bonne affaire pour l’arrière de 28 ans qui semble ne plus avoir le moindre souci aux genoux. Mais quand on voit la façon dont Dwane Casey responsabilise son joueur, on croise les doigts pour lui afin que Masai Ujiri prenne la meilleure décision.

Qui veut du scoreur assez efficace, expérimenté et peu emmerdant dans la cohésion d’un groupe ? Servez-vous, il n’en restera plus dans quinze jours.

Source : RealGM

Source image : Probballreport.com


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