La playlist des Warriors, édition Finales NBA : un son par joueur, qui écoute quoi en ce moment ?

Le 09 juin 2015 à 17:20 par Leo

Draymond Green

Grande diversité chez les Dubs aussi ! Après les sons fétiches des hommes de David Blatt, place à ceux affectionnés par les protégés de Steve Kerr. Pour certains, la logique est somme toute respectée ; pour d’autres, ça restera tatoué ad vitam sur leur front…

  • Stephen Curry : Papaoutai de Stromae. Que ce soit en hommage à son paternel ou pour faire danser sa Riley, le “Baby-Faced Killer” joue les David Guetta intouchables dès qu’il balance la sauce avec cette chanson enivrante. Du tout cuit, ça fait mouche à chaque fois : un peu quand il dégaine longue distance depuis son corner gauche. Ou presque, on n’est pas à l’abri d’une bonne disette des familles…

  • Klay Thompson : Ordinary People de John Legend. Effrayé par toute forme d’originalité ou de différenciation trop marquée avec les gens qui l’entourent, le second des “Splash Brothers” s’est isolé pour murmurer dans sa bulle le refrain langoureux du pianiste à succès après sa performance aussi somptueuse qu’inutile lors du Game 2. Une remise en question et, quelques larmes de crocodile plus tard, on devrait repartir pour un tour sur le parking de l’Oracle Arena !

  • Andre Iguodala : Je serai ton ombre d’Eve Angeli. Un appel du pied à LeBron, une chanson qui décrit magnifiquement le fruit de votre existence, une attirance spontanée… Merci Eve.

  • Harrison Barnes : Underrated de Tank. Un titre évocateur que l’ancien pensionnaire de North Carolina, encore et toujours sous-estimé sur ces Finales des deux côtés du parquet, s’est fait tatouer sur la fesse gauche. Un terme qu’il a gravé au pic à glace sur son bol de céréales porte-bonheur et cousu sur les sous-vêtements de sa copine. D’après la légende, ce serait également le mot qu’il aurait prononcé juste après “maman”.

  • Andrew Bogut : Patate de Forain de Seth Gueko. Pour foutre des mandales de luxe à la raquette des Cavs selon “l’Autralopithèque” adulé de la Baie d’Oakland, ce son accompagne chacun de ces uppercuts au menton ou ses high-kicks portés à la nuque de ses adversaires aussi savoureusement que la saucisse de Morteau escorte son parfumé cassoulet au piment d’Espelette. Pour la tendresse, vous avez compris qu’il fallait repasser.

  • Draymond Green : Sheguey 10 de Gradur. Rien de tel pour se désensabler les portugaises, s’accommoder de plusieurs séries de tractions ou pour se motiver à remplir sans rature sa déclaration d’impôts. Un Roubaix-Détroit en aller simple, sans escale aucune que les arbitres et les intérieurs de l’Ohio n’apprécient que moyennement, surtout quand le verbe sulfureux du bonhomme se joint aux actes!

  • Shaun Livingston : Redemption Song de Bob Marley. C’est bien connu : après la pluie, vient le beau temps. Plus qu’une devise anodine pour ce bon vieux Shaun qui revit sur ces Finales et plus globalement sur ses Playoffs inconcevables il y a encore quelques années…

  • Leandro Barbosa : Le Mur du Son de Willy Denzey. A l’image de ses drives fulgurants dans les tranchées ennemies, le combo guard de Sao Paulo kiffe par-dessus tout allier vitesse et performance. Même en musique, il n’y pas de seconde à perdre. JAMAIS, surtout face à un “Gérard” national au sommet de son art. #VieRapideBro

  • Marreese Speights : I Don’t Give A F*** de Lil Jon & The East Side Boyz. “J’te shoote sur la tronche sans pression, j’me marre en revenant en défense. Quoi ?! T’as quelque chose à dire, le Cavalier ?! Ouais, j’connais pas ton blaze… y’a quoi ?! C’est cool parce que j’en ai strictement rien à branler…!” Les Speights, un adage pour tout une descendance de rêve.

  • Justin Holiday : Happy de Pharrell Williams. Le soleil, la plage, les meufs, le transat, le roman acheté au Virgin de l’aéroport, la victoire, la jeunesse, du temps de jeu quand y’en a les soirs de blowout : vis-ma-vie-de-petit-frère-remplaçant-aux-anges-durant-toute-la-saison. Des Finales recyclées en bonheur en barres, un enjaillement continu, des vacances anticipées pour l’allumette des Dubs. Que du bonus !

  • Festus Ezeli : Fo Ma Pele de Charly Watta. La sonnerie de son smartphone, celle de son réveil-matin mais aussi celle de son agenda électronique. Pratique pour être à l’heure quelques fois et pour éviter de manquer ses rencards importants. Contre les Rockets c’était doux, mais pour les Finales NBA là, c’est comment Festus ? Faudrait tâcher de répondre aux appels, même masqués.

  • David Lee : Le Mal Aimé de Claude François. Afin d’éviter le plus possible de se rappeler qu’il fait partie des éléments les mieux payés et, en même temps, les moins utilisés de sa franchise, Lee adoucit ses multiples moments de doute en position fœtale sur cette saison ces Playoffs Finales avec une touche de mélancolie à la française. Combattre le mal par le mal, l’apitoiement par… l’apitoiement. Allez, courage, le bout du tunnel n’est peut-être plus très loin.

  • Brandon Rush : Back Then de Mike Jones. Pour ne jamais rayer de sa mémoire qu’un jour, il était le real deal. Attention à ne pas trop sous-estimer les pouvoirs ravageurs du rap sur notre imagination : les risques de s’inventer une life sont élevés. Cette nuit encore, malheureusement, ce ne sera pas son soir.

  • Ognjen Kuzmic : Cabochards de 25G. Meilleur chorus de l’histoire, sans discussion possible. Du brut de décoffrage, du sale à chaque mesure, une pensée immortelle à tous les truands de la galère. Concentré de 4 minutes explosives, voici l’enfance heureuse d’un garçon qui attend patiemment son heure, l’opinel planqué au fond de son short.

  • James McAdoo : Stuntin’ Like My Daddy de Lil Wayne & Birdman. Tout comme papa, jusqu’au bout des ongles. Le son phare de la fête des pères chez les McAdoo. Allez, à l’année prochaine pour quelques coast-to-coasts et du garbage time à foison.

  • Steve Kerr : Get Lucky de Daft Punk. Une journée merveilleuse n’en serait pas une pour “Stevie” sans sa dose de bonne humeur quotidienne. Un remerciement au ciel que de se retrouver à ce stade de la compétition pour son année rookie, une ode à ses dirigeants, son petit plaisir à lui : une guitare, de premières Finales NBA en tant que capitaine du navire, deux trois ajustements et l’ivresse continue…

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Source image : Slam Online