LeBron James se la joue modeste : il peut aussi neiger en juin ?

Le 28 mai 2015 à 14:24 par Ludovic

L’été dernier, quand LeBron James a décidé de rentrer à la maison, les cotes des Cavaliers chez les bookmakers ont explosé, Cleveland passant de cancre à l’un des favoris pour le titre. Pourtant, le principal intéressé avait du mal à y croire.

Car si l’effectif était loin d’être dégueulasse (un beau supporting cast composé de Kyrie Irving et Andrew Wiggins, qui a finalement laissé sa place à Kevin Love), tout restait à faire entre l’arrivée d’un coach rookie et la nécessité du passage au niveau supérieur de certains joueurs très importants de la rotation, comme par exemple Tristan Thompson. Surtout, une bonne partie de l’effectif n’avait aucune expérience en postseason. Tout ça, LeBron James le savait bien : il n’a donc pas réitéré l’erreur d’annoncer une multitude de titres comme il avait pu le faire lors de son arrivée en Floride.

La saison a suivi son cours, certains sont partis (Dion Waiters et son QI basket crevant le plafond de la Quicken Loans Arena), d’autres sont arrivés (Iman Shumpert, J.R. Smith, Jack Daniels et Timofey Mozgov). Les Cavaliers ont également eu droit à leur lot de blessés, entre Anderson Varejao out pour la saison, Kevin Love out pour les Playoffs et un Kyrie Irving pour deux matches en finales de conférences tout en jouant les deux autres avec un seul genou. Finalement, c’est presque un miracle de voir Cleveland en finales, non ? Un point de vue partagé par LeBron James lors de la conférence d’après-match sweep des Hawks :

En être à ce moment de la saison, à parler avec vous (les journalistes), c’est très émouvant. Aurai-je pu prévoir tout ça ? Au début de la saison, non. Je ne nous voyais pas aller en Finales en début de saison car je savais que nous devions nous améliorer et j’ai compris que nous étions très jeunes et très immatures à ce moment là. Mais je savais que je devais guider ces mecs, et s’ils suivaient mon leadership, je savais que je pourrais les emmener à un endroit où ils n’étaient jamais allés.”

Quel poète, ce LeBron. Il n’empêche, il a entièrement raison : qui aurait pu prédire des finales à cette équipe lorsqu’elle enchaînait les contres-performances et que David Blatt était menacé ? Pas grand monde, sans aucun doute…

Il reste un ultime obstacle sur la route de LeBron et ses copains : les Warriors du MVP Stephen Curry. Et notre petit doigt nous dit que ça risque d’être bien différent de la série face à des Hawks diminués. Début de réponse la semaine prochaine.

Source article : Pro Basketball Talk
Source image : Twitter @slamonline


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