Les Celtics sont prêts à s’offrir le duo Aldridge-Matthews… Damian Lillard et le siège de Nike aussi ?

Le 15 mai 2015 à 19:55 par Ludovic

Ils n’ont vraiment peur de rien et vu leur fin de saison, difficile de leur donner tort. Alors que bon nombre d’observateurs les imaginaient déjà à la loterie, les Celtics ont su faire mentir leur monde en se frottant aux Cavaliers au premier tour des Playoffs.

Et vu le nombre de talents présents à Boston, il est possible d’imaginer le futur avec espoir. Dans le but de cimenter ce jeune groupe avec de l’expérience, Danny Ainge aurait en tête de courtiser deux joueurs de Portland, également éliminés au premier tour des Playoffs par les Grizzlies : LaMarcus Aldridge (23,4 points et 10,2 rebonds) et Wesley Matthews (15,9 points dont presque 39% à trois-points), rien que ça. En ne gardant que Jae Crowder parmi leurs agents libres et en montrant la sortie à Phil Pressey et Chris Babb, les Celtics seraient à 20,700,485 dollars en dessous du salary cap. Pas assez pour faire signer les deux larrons puisqu’on imagine mal l’un des meilleurs intérieurs de la ligue signer pour moins que le maximum, à savoir 19,027,800 de billets verts. Mais les dirigeants de la franchise n’ont pas dit leur dernier mot.

Gerald Wallace, en fin de contrat l’an prochain, pourrait être envoyé dans un paquet surprise avec un ou plusieurs tours de Draft, ce qui ne manque pas à Boston. Cela permettrait de dégager plus de 10 millions de dollars, ce qui devrait être suffisant pour attirer Wesley Matthews, à moins qu’une autre franchise ne surenchérisse. Mais alors que LaMarcus Aldridge devrait être courtisé par les Spurs, les Mavericks, les Knicks ou encore les Lakers, pourquoi les Celtics ? La réponse est simple : le potentiel du groupe, la faiblesse de la conférence et Brad Stevens, qui est sans aucun doute l’un des plus brillants entraîneurs de la ligue malgré son jeune âge. Et depuis la dernière finale de la franchise en 2010, la reconstruction semble être allée extrêmement vite, contrairement à celle des Lakers qui galèrent à l’autre bout du pays, entre querelles familiales et anciennes gloires cherchant à mettre leur grain de sel. Et si le bel été qui s’annonce avait été préparé cette saison, lorsque les Celtics se sont séparés de Jeff Green et Rajon Rondo, leurs deux leaders ?

Quand nous avons fait ces échanges, nous avions la sensation que nous avions besoin d’aller dans une autre direction. Nous avions anticipé notre nécessité de prendre du recul. Et nous sommes devenus meilleurs au fil de la saison.

Ce que nous avons essayé de faire, c’est de nous remettre dans le jeu pour avoir ces options, avoir ces opportunités de faire de gros changements. Donc je pense que si de gros changement nous plaisent, nous les ferons. Et si ces gros mouvements ne nous plaisent pas, nous allons nous retenir et attendre.

On veut rester en course jusqu’à ce qu’on puisse faire quelque chose de fort.” Danny Ainge

Comme ce qui avait été réussi en 2007, en entourant Paul Pierce de Kevin Garnett et Ray Allen. Résultat : un titre, le premier depuis bien longtemps. Alors certes, un duo Aldridge-Matthews n’est pas aussi fort que les deux joueurs précédemment cités à l’époque, mais ça donnerait quand même de la gueule à “Beantown”.

Avec un groupe aussi prometteur composé entre autres de Marcus Smart, Jared Sullinger, Avery Bradley, Isaiah Thomas ou encore Kelly Olynyk, l’arrivée de ce duo donnerait une nouvelle dimension aux Celtics. De quoi venir taquiner Bulls, Cavs ou autres Hawks ? Peut-être bien. 

Source article : Pro Basketball Talk & Real GM

Source image : sportsworldreport.com


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