James Harden s’énerve pour taper 26 points, 11 rebonds et 10 passes : franchement, la barbe !

Le 13 mai 2015 à 08:06 par Bastien Fontanieu

Fortement critiqué dans cette série face aux Clippers pour son manque d’agressivité face à des défenseurs plutôt abordables, le All-Star des Rockets devait se retrousser les manches pour éviter une fin de saison pénible à la maison : mission accomplie ce mardi.

Et pourtant. Et pourtant. Pourtant, une nouvelle fois, James aura fait transpirer les spectateurs en traînant des pieds dès le premier quart-temps, préférant lâcher des passes plutôt improbables alors qu’il a passé sa saison à eurostep tout être humain posé en travers de sa route. Les intentions sont bonnes, mais les Rockets ont besoin de plus que ça. Bien plus. Avec un possible dernier match joué à la maison, Harden semble gêné physiquement et son jeu n’est pas aussi agressif que d’habitude : selon les experts proches du bonhomme, il s’agirait d’un vilain virus puisqu’il tousse à répétition. Aurons-nous droit à une sorte de demi-flu game ? La réponse est donnée dans le second quart durant lequel le numéro 13 décide enfin d’agresser le panier. Les lay-ups s’enchaînent, les lancers aussi, les passes sont en rythme et James semble enfin comprendre qui défend sur lui : ni Austin Rivers ni J.J Redick ne peuvent défendre sur le barbu, qui termine sa première mi-temps avec 17 points. Un classique !

Du coup, en seconde période, une bonne avance a été créée et c’est surtout la défense des Clippers qui ne sait comment réagir. Trop occupée à devoir garder les yeux sur James, ce dernier continue à distribuer les caviars et tout le monde participe à la fête. Même si sa défense reste critiquable, ses choix sont bien meilleurs en attaque et c’est tout une ville qui retrouve le sourire : voilà, c’est ce joueur qu’on connaît. Celui qui remplit la feuille et assure la victoire. Exactement ce que Harden fera ce mardi, en claquant un petit triple-double de base pour repousser les vacances des siens. 26 points, 11 rebonds et 10 passes à 9/20 au tir, le pourcentage est encore crade (surtout à distance avec 1/8) mais l’arrière retrouve la ligne des lancers avec joie (7/8) et s’offre un booster confiance important avant de s’envoler pour Los Angeles. Le pyromane né en Californie devra offrir une partition similaire ou meilleure pour réaliser un véritable exploit, celui de provoquer un Game 7 épique à la maison. Autant vous dire que pour un joueur terminant deuxième au classement du MVP, on n’attend que ça…

Source image : USA Today


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