Coach of the Year : David Blatt tente de saborder deux fois la victoire des Cavaliers

Le 11 mai 2015 à 11:26 par David Carroz

David Blatt

À quoi tient un match ? À des détails, à un exploit, un mélange des deux. C’est en tout cas ce qu’il s’est produit hier lors de la victoire de Cleveland au United Center. Car au delà du panier de la gagne de LeBron James, l’histoire aurait pu être bien différente si tout avait été respecté à la lettre dans les dernières secondes. Ce n’est pas David Blatt qui va se plaindre du déraillement de son plan.

En effet, le coach des Cavs aurait bien pu couler son équipe cette nuit dans une fin de match palpitante. Tout d’abord en étant pris d’une crise de Chris Webber aigüe en demandant un temps mort dont les Cavs ne disposaient plus après le panier de Derrick Rose.

Heureusement pour lui et Cleveland, Tyronn Lue s’en est rendu compte avant les arbitres et a sauté sur David Blatt pour éviter le drame, car si les excellents refs dirigés par le non moins bon Scott Foster avaient repéré l’erreur, les Bulls auraient bénéficié d’un lancer franc et de la possession de balle. Autant dire que le match prenait une tout autre tournure à quelques instants de la fin de la rencontre.

J’ai failli tout foutre en l’air. C’est une bonne chose que mes gars aient percuté. – David Blatt.

Ce temps-mort, il peut tout de même en profiter quelques secondes plus tard, lorsque LeBron James – bien pris par la faute la défense de Chicago – ne peut aller au cercle et que la balle sort. Pour être sûr de savoir quelle équipe doit avoir la possession et le temps restant, les arbitres vérifient à l’écran. De quoi permettre aux coaches de mette en place leur stratégie pour l’ultime possession.

C’est alors que David Blatt ressort de sa boite pour tenter une fois de plus de se tirer une balle dans le pied. Avec 1 seconde 5 à jouer, il décide de confier la remise en jeu à… LeBron James ! D’accord, LBJ est souvent critiqué par certains pour préférer donner la balle que shooter dans les moments chauds. OK il était à cet instant du match à un sublime 9/29 au tir. Bien sûr “Gérard” est l’homme de la situation dans un tel contexte. Mais “King James” reste le franchise player des Cavs et le joueur le plus expérimenté (non, James Jones ne compte pas) de l’effectif. Il n’a donc pas suivi les consignes de son coach, pour l’issue que l’on connait.

Pour être honnête, le schéma qui était dessiné, je l’ai laissé de côté. Et j’ai dit au coach “donnez-moi juste la balle. Soit on va en prolongation, soit je gagne pour nous.” C’est aussi simple. – LeBron James.

Aussi simple que de remporter le match au buzzer. Tout s’est déroulé comme prévu pour les Cavs. Enfin, sauf pour David Blatt qui aurait pu avoir faux sur toute la ligne. Le titre de Coach of the Year n’est pas loin.

Source texte : NBC Sports

Source image : www.cbssports.com, montage TrashTalk


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