Top 5 des plus grosses branlées dans l’histoire des Playoffs : les Bulls de 2015 font podium !

Le 01 mai 2015 à 10:05 par Bastien Fontanieu

Avec la leçon gratuite offerte par les Bulls hier soir chez les Bucks, la bande à Joakim s’imposant de 54 points dans le Wisconsin, il fallait bien retourner les livres d’histoire : zoom sur ces 5 rencontres qui ont vite tourné à l’humiliation en Playoffs !

Troisième plus gros écart sur une rencontre de phases finales, plus large victoire de l’histoire sur un match de qualification, on peut dire que l’armée de Tom Thibodeau a fait du sale ce jeudi. Mais au-delà de ces unités qui sont impressionnantes au premier abord, quai 54, c’est dans la manière que Derrick Rose et ses potes ont vraiment tamponné leur victoire dans les grands souvenirs de ces dernières années, un succès à l’extérieur qui les place automatiquement sur le podium des plus belles branlées. Ci-dessous, vous trouverez le Top 5 consacré aux performances les plus humiliantes, un cocktail de soirées déprimantes pour les équipes perdantes et de nuits paisibles pour les vainqueurs. On commence directement avec une mention honorable, la démolition des Lakers à Boston en 2008 (131-92) pour offrir à Kevin Garnett son premier titre de champion. Ces 39 points d’écart ne sont pas suffisants pour intégrer le Top 5, mais il s’agit ici du second plus gros combo dans l’histoire des Finales. Qui est 1er ? Let’s go…

Chicago Bulls – Utah Jazz : 96 à 54, +42 (1998)

Tiens tiens, les Bulls, encore eux ! Effectif un poil différent, puisqu’on retrouve ici un certain Michael Jordan aux côtés de Scottie Pippen, mais une branlée toujours aussi violente et surtout un record NBA en Finale car le Jazz reste sur la plus haute marche des martyrs. Karl Malone termine à 22 points, le reste de son équipe 32, le match est joué à Chicago mais les soldats de Jerry Sloan sont chez Lucifer. Personne n’a scoré moins que ce 7 juin 1998 en Playoffs, 21 sur 70 au tir, 26 ballons perdus. La totale. Ah, au fait : Game 6, Jojo lâche le plus beau tir de sa carrière, à Utah.

Orlando Magic – Atlanta Hawks : 114 à 71, +43 (2010)

Et oui, Joe Johnson était déjà dans le coup en ce qui concernait les séries de Playoffs foireuses avec les Hawks. L’arrière fait aujourd’hui ses plus belles isolations à Brooklyn, mais à l’époque Stan Van Gundy représente la Rolls Royce des entraîneurs grâce à son trio magique, Dwight-Rashard-Carter. Pour ceux qui se demandent pourquoi Joe est sifflé à Atlanta aujourd’hui, cette série y joue en grande partie : sortie de rencontre à la maison, le All-Star déclare maladroitement qu’avec ou sans public, ça change que dalle. Cette leçon était à Orlando, il n’y avait que 2 points d’écart après 12 minutes de jeu. Autant vous dire que ça a vite gonflé par la suite…

Los Angeles Lakers – San Antonio Spurs : 135 à 88, +47 (1986)

Il fût une époque où les Spurs se prenaient des mandales en Playoffs ! Pas de Gregg Popovich ni de Tim Duncan dans l’effectif, mais des copains qu’on aimait bien : Wes Matthews (papa du Blazer), Alvin Robertson et bien évidemment Tyrone Corbin puisque c’était écrit dans son ADN. Là on vous parle des Spurs, bien évidemment. Car en face ? Juste Magic, Worthy, Abdul-Jabbar, Cooper et toute la clique. Byron Scott participait bien à l’orgie, malheureusement il s’occupe de rétablir la balance aujourd’hui à Los Angeles. Encore un petit effort, et tu referas partie de l’histoire darling.

Minneapolis Lakers – St Louis Hawks : 133 à 75, +58 (1956)

On remonte un peu en arrière, juste pour vous rappeler que la franchise marquée par Dominique Wilkins a des piliers bien solides dans le registre de la honte, notamment avec cette belle valse reçue par les Lakers. Fait marquant dans ce moment de dépression ultime, il s’agit là de la seule défaite des Hawks dans cette série : à l’époque, il fallait deux victoires pour passer au tour suivant, ce que les copines de Bob Pettit valideront en remportant les Game 1 et 3. Imaginez aujourd’hui, les Raptors s’en prendre 40 par Washington et revenir pour remporter la série. Crazy, right ?

Denver Nuggets – New Orleans Hornets : 121 à 63, +58 (2009)

S’il y a bien une rencontre que Chris Paul ne veut pas revoir avant son Game 7 face aux Spurs samedi, c’est celle-là. Le pauvre meneur faisait bien partie de l’escouade envoyée en sacrifice aux Nuggets de Melo et Chauncey Billups, une tarte honteuse et à domicile qui plus est. Linas Kleiza et J.R. Smith envoient des bombinettes du parking, les hôtes perdent 26 ballons, la deuxième mi-temps est tellement sale que le stade se transforme en cimetière : 60 à 24… Quelques légendes fouleront le parquet ce soir-là, comme Johan Petro, Peja Stojakovic ou Renaldo Balkman. On vous laisse trouver l’intrus.

Les Bulls de 2015 se placent donc en 3ème position derrière les Nuggets de 2009 et Lakers de 1956, un joli podium qui permettra au moins à Tom Thibodeau de partir avec un joli cadeau…

Source : Wikipedia

Source image : Variety.com


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