Officiel : Andrew Wiggins nommé Rookie de l’Année 2015, le Loup est dans la bergerie !

Le 30 avr. 2015 à 01:52 par Leo

Malgré les résultats calamiteux de sa franchise d’accueil des Timberwolves – plus mauvais bilan de la Ligue avec 16 victoires pour 66 revers, Andrew Wiggins a réalisé une saison remarquable d’un point de vue personnel, menant la danse parmi les rookies avec 16,9 points, 4,6 rebonds, 2,1 passes décisives et 1 interception en moyenne par rencontre. En l’absence d’un Jabari Parker blessé, c’est donc tout logiquement qu’il a été primé par ses pairs.

Comme l’évoque le rappeur Nessbeal dans le refrain de sa track faisant référence au titre, un chorus quelque peu retouché par nos soins : “Si tu faiblis, on t’remplace / C’est ça l’NBA Game, le loup dans la bergerie, un carnage dans l’arène”. Eh oui, longtemps au coude à coude avec son homologue des Milwaukee Bucks dans cette course au trophée, la délicate blessure au genou de ce dernier, survenue à la mi-décembre, lui a laissé un boulevard qu’il n’a dès lors cessé d’exploiter en maintenant le pied sur le champignon ! Distançant sur la ligne d’arrivée des concurrents potentiels tels que Nerlens Noel, Elfrid Payton ou encore Nikola Mirotic, l’enfant de Toronto a prouvé qu’il n’était pas qu’un simple “phénomène Hoopmixtape” et qu’il était déjà en mesure d’enfiler le costume pesant de franchise player de son escouade en l’espace de quelques matches.

Drafté par les Cavaliers en première position puis servant de monnaie d’échange dans le blockbuster trade de la starlette Kevin Love, ce Loup chouchouté instantanément par le public conquis du Target Center n’a pas eu froid aux yeux quand il a dû se mesurer aux gratinés Kevin Durant et LeBron James, plantant d’ailleurs 33 points sans pudeur lors de la venue de Cleveland fin janvier. De plus, MVP du Rising Stars Challenge de Gotham City devant notre frenchie Rudy Gobert, l’ancien joyau de la fac de Kansas pourra toujours parfaire son apprentissage en prêtant une oreille attentive aux conseils bien avisés d’un vieux de la vieille de retour au bercail, c’est-à-dire Kevin Garnett, son illustre prédécesseur dans le blizzard du Minnesota…

En un mot, l’avenir lui tend les bras et son hurlement de louveteau en pleine mutation devrait résonner à travers les années à venir. Longue vie à toi, Andrew !

Source texte : Yahoo! Sports

Source image :  Jordan Johnson-Getty Images