Lionel Hollins ne comprend pas les critiques contre Deron Williams : les aveugles non plus

Le 27 avr. 2015 à 15:06 par Clément Hénot

Depuis le début de ces PlayOffs, Deron Williams est en pleine crise de confiance et les critiques ne se font pas prier pour s’abattre sur l’ancien meneur du Jazz. Paul Pierce, lorsqu’il évoluait chez les Nets, avait déclaré qu’il ne reconnaissait plus D-Will, ça semble bien se confirmer.

Le joueur de Brooklyn, dans ces PlayOffs face à Atlanta, ne pèse que 6 points à 26.9% aux tirs, 7 rebonds et 5.3 passes décisives par match. Surtout, il est bien loin de l’assurance et de la confiance en lui qu’il dégageait alors qu’il était considéré comme l’un des tous meilleurs meneurs du circuit. Selon “The Truth”, qui s’est occupé du cas des Raptors avec les Wizards, Deron n’a jamais assumé la pression liée au fait d’évoluer à Brooklyn, dans un gros marché ultra médiatisé… Pourtant, Lionel Hollins, son coach, refuse toujours de comprendre les critiques sur le niveau de son poulain, en comparaison de ce qu’il était encore capable de faire quatre années auparavant. Cela dit, il devrait bien s’entendre avec Gilbert Montagné.

“C’était il y a 4 ans, aucun joueur ne suit forcément la voie parfaite en 4 ans. A l’heure actuelle, je trouve qu’il joue bien. Certains disent qu’il n’a mis que 2 points lors du Game 2. Et alors ? Il a bien joué, et c’est bien là l’essentiel. Tout n’est pas qu’une question de scoring, il fait plein de choses à côté, il prend des rebonds, impose son rythme…”

“Quoi qu’il arrive, je supporterai Deron à 100%, comme tous mes autres joueurs. Tant qu’il fait ce qu’il faut pour que l’équipe gagne, tout va bien. Vous pouvez aller le voir et lui poser des questions, mais selon moi, ces critiques sont totalement injustes.”

Bon d’accord, on veut bien comprendre que des fois, les clubs adoptent des discours diplomatiques. Mais fais quand même gaffe Lionel, ça commence à se voir. Car si Deron Williams est en galère au shoot, il l’est encore plus en défense où il a fréquemment semblé dépassé par Jeff Teague. De plus, en voyant son inefficacité chronique à produire du jeu pour Brooklyn, Hollins lui a préféré Jarrett Jack pendant les 16 dernières minutes du match. Bizarrement, la sortie de Williams a coïncidé avec un 18-0 infligé par les Nets aux Hawks lors du Game 3, pour finalement l’emporter au Barclays Center. Alors certes, D-Will a des problèmes récurrents de blessures, mais ça n’excuse pas tout. Son coach compte en tout cas forcer la décision et faire confiance à ce 5 majeur.

“Non, non, non, non, non, non, non, non,” – a t-il répondu lorsqu’il lui a été demandé s’il allait changer son 5 majeur.

Oui, il l’a bien dit 8 fois, quand même… Au final, peu importe l’état d’esprit et peu importe la starting lineup des Nets, Deron Williams va devoir se réveiller s’il ne veut pas être rangé prématurément dans la catégorie des cambrioleurs de franchises.

source image : New York Post

source texte : New York Daily News