On positive comme on peut à Charlotte : Lance Stephenson ne regrette pas d’être venu

Le 01 avr. 2015 à 12:35 par Nicolas Cervantes

8 points, 4,7 rebonds et 4 passes par match. Non, ce ne sont pas les moyennes de Rasual Butler ou de Jason Smith, mais bien celles de Lance Stephenson, tournant à 9 millions de dollars l’année. Absolument rien ne lui réussit depuis qu’il est arrivé en grande pompe à Charlotte, mais peu importe, il continue à positiver.

Lance Stephenson n’a pas joué le dernier match des Hornets contre les Celtics, écarté par son entraîneur. Cela conclut une longue série de matchs au temps de jeu réduit et cela renforce un peu plus l’évidence : Charlotte n’aurait jamais dû le signer aussi cher. Certes oui, malgré son comportement à tendance déviante et ses frasques du côté d’Indiana, les Hornets ont engagé un basketteur pétri de talent mais en aucun cas ses dernières prestations ne justifient le salaire que sa franchise paye pour l’avoir. Et évidemment, les fans sont mécontents de leur joueur. Ainsi, souvent critiqué et traversant une phase sportive délicate, tout laisse à croire que l’arrière va se lamenter dans son coin et clamer ses envies de larguer les amarres ; et bien pas du tout.

“Pas du tout. J’adore le système, les coaches et mes coéquipiers. Certains joueurs arrivent à s’adapter rapidement mais pour d’autres, ça demande plus de temps. C’est ainsi que je me sens, et ca pendra du temps.” explique-t-il à ESPN.

Il faut quand même se dire que Lance Stephenson est passé du titre de candidat pour la meilleure progression de l’année à celui de la plus grosse dégénérescence et qu’il y a de quoi avoir un paquet de regrets. Tournant à des moyennes alarmantes de 37% aux tirs et de 16% derrière l’arc, il n’est même plus étonnant de voir Steve Clifford, son coach, le laisser de côté. Il pense avoir justement l’explication à ces toutes ces péripéties que rencontre son protégé.

“Je pense que le plus gros souci avec lui, c’est qu’il n’a que 23 ans et c’est sa première expérience dans une situation nouvelle. Il a joué pour la même équipe, le même entraîneur avec la même base de structures offensive et défensive pendant quatre ans. En trois jours, Mo (ndlr : Williams) a compris tout ce qu’on faisait. C’est ce qui arrive. Pour Lance, cela prend du temps pour qu’il soit à l’aise.”

Mais le joueur, lui l’assure, il a commencé à retrouver ses mécanismes et prendre ses marques depuis le week-end de break du All-Star Game. Il ajoute que c’est c’est son “boulot de garder une attitude positive” et de continuer à travailler. De toute façon, il n’a pas beaucoup mieux à faire en attendant de mériter son salaire sur le parquet.

Source texte : ESPN

Source image : CBS Sport